Romans de la rentrée 2008

Les femmes bien placées dans les livres dont on va parler

Sur les quelque six cents romans publiés en cette rentrée littéraire, les femmes écrivaines devraient attirer l'attention des lecteurs par l'originalité de leur récit et de leur style. La rédaction de toutpourlesfemmes a sélectionné quelques uns de ceux qui devraient faire l'actualité de cet automne.

Coups de cœ,ur et événements




Sept ans après « La vie sexuelle de Catherine M », Catherine Millet dans « Jour de souffrance » révèle l'envers du décor : la jalousie. Elle décrit avec beaucoup d'intelligence, de vérité et d'honnêteté ce sentiment destructeur.


Avec « Lacrimosa » (éd. Gallimard), son quatorzième roman, Régis Jauffret signe un livre bouleversant, décapant et plutôt dérangeant. Confronté àune situation particulièrement violente, le suicide de la femme qu'il aimait,Régis Jauffret tente de mettre des mots sur l'absence. Il remonte ainsi le temps d'une histoire d'amour brutalement et tragiquement interrompue.


Impossible d'y échapper



Amélie Nothomb à nouveau présente en cette rentrée. Dans « Le fait du prince » (éd. Albin Michel), le héros usurpe l'identité d'un mort qu'il ne connaissait pas auparavant.


Nathalie Rheims, habituée, elle aussi , des rentrées littéraires imagine un huis clos fantasmagorique entre une jeune femme et un psychanalyste, dans « Le chemin des sortilèges » (éd. Léo Scheer).


Dans «Les dessous de l'enfer>» (éd. Fayard), Claire Castillon décortique au scalpel les relations hommes-femmes.

40-50 ans : la crise
-Après les vacances, le retour à la réalité : femmes ou époux dépressifs, mari qui abandonne sa famille pour écrire un scénario à Hollywood sont les personnages de Jean-Paul Dubois dans les « Les accommodements raisonnables » (éd. de l'Olivier). Dans « La première nuit de tranquillité » de Stéphane Guibourgé (éd. Flammarion), le héros part à la recherche de ses origines en Inde et à Paris.

Adieu maman


Colombe Schneck retrace dans « Val de Grâce » (éd. Stock) son enfance jusqu'à la disparition de sa mère. Valérie Grall qui a perdu également sa mère, se remémore l'histoire de son père qui fut le compagnon de Françoise Giroud. Le titre du roman « La Tour-Maubourg » est aussi le nom de ce boulevard parisien où résidait le couple. (éd. Grasset).


Une vie avec les Rolling Stones
Très gonflées les deux auteurs Amanda Sthers et Nathalie Kuperman. La première se glisse dans la peu de Keith Richard

(Keith me, éd. Stock). La seconde imagine un « petit déjeuner avec Mick Jagger » (éd. de l'Olivier) entouré de deux adolescentes.

Premier livre
-« La fauve veuve » de Florence Ben Sadoun (éd. Denoël) est une très jolie lettre d'amour à son amant paralysé et qui a accédé à la célèbrité après sa mort.

A retenir également, David Lodge qui avec « La vie en sourdine » (éd. Rivages) raconte la vie d'un professeur atteint progressivement de cécité , «Ce livre nous a sauvé la vie» de A.M. Homes (éd. Actes Sud) et «Un chasseur de lions» de Olivier Rolin (éd. Seuil).




Par Laure Menanteau

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