Souvent associée à une envie de modifier une partie du corps ou du visage, la chirurgie esthétique a aussi un but réparateur. Une intervention peut être programmée suite à un traumatisme pour retrouver un corps ou un visage plus harmonieux.
Qui peut pratiquer une intervention de chirurgie esthétique et réparatrice ?
La chirurgie plastique rassemble les chirurgies réparatrices et esthétiques. Pour pratiquer un acte de chirurgie esthétique ou réparatrice, il faut être inscrit au Conseil national de l'Ordre des médecins et donc avoir suivi un cursus de médecine complété par une spécialisation en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique. Avant une intervention, un chirurgien plasticien et esthétique se doit d’être honnête avec son patient. Une relation de confiance doit s’installer entre le chirurgien et la personne qui se fera opérer. C’est pour cette raison que le docteur Colson informera toute personne qui vient en consultation de la possibilité ou non de réaliser l'intervention souhaitée. Il a été formé par les meilleurs chirurgiens européens spécialisés en chirurgie plastique, réparatrice et esthétique et est également titulaire du diplôme européen en chirurgie plastique, soit le plus haut diplôme en chirurgie plastique.
Chirurgie esthétique et réparatrice : quelles différences ?
La chirurgie réparatrice a fait son apparition après la Première Guerre mondiale pour réparer les corps blessés et meurtris. Aujourd’hui, elle est utilisée pour améliorer l’apparence d’un corps ou d’un visage suite à une malformation ou une maladie, à une intervention chirurgicale ou à un accident. Elle a aussi un aspect psychologique puisqu’elle aide la personne opérée à se reconstruire non seulement physiquement mais aussi moralement. C’est pour cette raison qu’elle est prise en charge par la Sécurité sociale.
La chirurgie esthétique, qui s’est démocratisée en quelques années, notamment chez les jeunes, est plutôt perçue comme un geste visant à gagner en estime de soi. Elle est réalisée pour embellir une partie de son corps ou de son visage et dire adieu à un complexe. Elle peut aussi corriger un « défaut » ou les effets du vieillissement. Comme elle n’a pas un but médical, la chirurgie esthétique n’est pas remboursée par la Sécurité sociale.
Quels sont les actes de chirurgie esthétique les plus pratiqués ?
La chirurgie esthétique peut être pratiquée sur l’ensemble du corps et du visage aussi bien chez les hommes que chez les femmes. D’après une étude publiée sur Statista Research Department, l’augmentation mammaire et la liposuccion étaient les deux interventions les plus pratiquées en chirurgie esthétique en 2019 en France. Parmi près de 321.000 actes, plus de 50.000 concernaient une augmentation mammaire. Suite à une ablation du sein dans le cadre d'un cancer, une reconstruction mammaire peut également être envisagée. Un lifting peut être effectué au niveau du ventre, des cuisses, des fesses et même des bras.
Le visage est une vraie source de complexe car il est le moyen d’expression des émotions mais aussi un marqueur de l’âge. Son aspect peut donc être modifié pour combler des rides ou obtenir un nez plus harmonieux ou des oreilles moins décollées. Rhinoplastie, chirurgie des paupières inférieures et supérieures, chirurgie des oreilles décollées, greffe de sourcils ou de cheveux… chaque partie du visage peut être transformée.
Entre chirurgie mammaire, liposuccion, lifting ou otoplastie, les interventions de chirurgie esthétique peuvent avoir deux objectifs : améliorer une partie de son physique ou retrouver une apparence proche de la normale. Les actes sont réalisés par des médecins spécialisés en chirurgie plastique, esthétique et réparatrice.
La rédaction Toutpourlesfemmes