Eros malgré nous
L'érotisme s'affiche. Non seulement dans la peinture, la sculpture, mais aussi dans les objets de décoration, l'art de la table, les cosmétiques. Des musées ouvrent leurs collections secrètes, des expositions leurs sont consacrées, des salons en font leur thème... Désormais on porte un regard libéré de considérations morales sur ce qui était qualifié de licencieux, sulfureux, tabou. Tour de piste.
Attention, âmes sensibles s'abstenir. Les œ,uvres licencieuses, contraires aux bonnes mœ,urs, se mettent à nu.
Les grands musées proposent des expositions interdites aux mineurs. L'enfer de la Bibliothèque nationale, le Barbican de Londres ou encore le cabinet secret de Naples sortent au grand jour leurs œ,uvres coquines, libertines et érotiques.
Pourrait-on dire que l'art s'érotise ? Il n'en n'est rien comme le montre Pierre-Marc de Biasi avec L'histoire de l'érotisme. Les images de désir existaient dès l'antiquité. Censuré ou au contraire sublimé selon les époques et les pays, l'érotisme se dévoile à qui sait regarder. Jean-Manuel Traimond invite les spectateurs à découvrir les recoins coquins du Louvre et du musée d'Orsay.
Des artistes reprennent à leur compte des œ,uvres libertines pour les mettre en scène sur des objets de notre quotidien : pouf, table de chevet, couette... ou encore ce surprenant tapis Tokoït. Pourquoi ne concevoir qu'un objet quand on peut créer une chambre d'hôtel de 45m² dédié au voyage amoureux?. C'est le défi de Philippe Vaurs.
L'érotisme se retrouve également dans des secteurs plus inattendus : la cosmétique et, l'art de la table. Ich & Kar ont signé des visuels coquins pour les parfums Etat libre d'Orange. Yes for love a, quant à lui, développé toute une gamme d'huile, de crème pour pimenter les ébats. Concernant l'art de la table, des marques de renoms associés à des grands-chefs redonnent vie aux soupers épicés dignes de Louis XV.
Et enfin, connaissez-vous le nouveau concept des lovetoy.
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