Soupers coquins

Arts de la table pour soupers coquins

Philippe Di Méo, designer, recréé les soupers fins et coquins en s'inspirant de ceux donnés par Louis XV. Il s'est associé aux grandes maisons des arts de la table pour érotiser les soirées des amateurs de jeux amoureux.

Déposer sur la peau de la personne que l'on désire quelques gouttes de la cuvée Dom Ruinart grâce au Bouchon du bonheur, déguster au creux des reins les sauces de massage signées Sébastien Gaudard que contient le Hot vanity fair de Goyard... autant de plaisirs ludiques.

Le designer Philippe di Méo est parvenu à convaincre quelques unes des plus prestigieuses maisons françaises des arts de la table de créer de luxueux ustensiles faits pour provoquer le désir.

Ainsi Baccarat, Christofle, Domeau&Pérès, Raynaud, l'Orfèvrerie d'Anjou et Goyard ont mis leur savoir-faire au service des joies du corps. Une collection de 11 objets délicieusement érotiques a jailli de cette union gourmande destinée à ouvrir tous les appétits et faire monter le désir bien au-delà des papilles. Pour le designer il s'agit de stimuler l'imagination.

Au menu entre autres : le bouchon du bonheur par Baccarat avec la complicité de Frédéric Panaïotis pour Dom Ruinart, le chasse-fouet par Christofle avec la complicité de Christian Adam pour Fauchon ou le calice des délices par Raynaud.


Grands chefs, chefs pâtissiers, responsables de caves ont contribué à la préparation de ces délices aphrodisiaques et à la réalisation de ce sensuel cérémonial.

Le designer, Philippe Di Méo, s'est inspiré des dîners privés de Louis XV. Les « petits soupers » conviaient quelques privilégiés à déguster la cuisine raffinée des chefs les plus inventifs de l'époque. Les plaisirs de la table et de la chair étaient réunis à une même table pour le plus grand plaisir des libertins.

Pour continuer :

-L'exposition Cris et chuchottements
-Le guide érotique du Louvre et du musée d'Orsay
-Le lovetoy qui mène au 8e ciel
-Parfums sulfureux
-Coquine cosmétique
-La caresse Tokoit
-Eros à travers l'Histoire
-The one by five

Par Franck Moineau