AVC : l'enquête IPSOS

AVC : les Français considèrent que l'accident vasculaire cérébral est la plus des pathologies devant le cancer et l'infarctus du myocarde. C'est ce ue révèle l'enquête IPSOS rendue publique le 29 octobre 2013. Voici ses principaux enseignements

Le sondage IPSOS / Boehringer Ingelheim lève le voile sur la connaissance des Français sur les AVC.

- 86% des Français jugent que l'AVC est la pathologie la plus grave, devant les cancers et l'infarctus du myocarde.

Seul 1 Français sur 2 sait identifier une personne qui fait un AVC et 31 % estiment ne pas savoir où se diriger en cas d'AVC.

-85% des Français jugent que l'AVC est la pathologie avec la gravité la plus élevée, devant les cancers (84%) et l'infarctus du myocarde (80%).
Plus d'un Français sur deux cite spontanément « l'inquiétude » lorsqu'il pense à l'AVC.

L'AVC est la première cause de handicap acquis chez l'adulte et la première cause de mortalité chez les femmes.

-99% des Français déclarent avoir déjà entendu parler de l'accident vasculaire cérébral. 61% ont dans leur entourage une ou plusieurs personnes qui ont déjà eu un AVC.

-Les Français perçoivent également l'AVC comme une pathologie qui peut toucher tout le monde : 61% pensent pouvoir en être atteint personnellement au cours de leur vie.

Le nombre de personnes atteintes en France est estimé à 700 000, dont 500 000 présentent des séquelles. On compte 130 000 nouveaux cas annuels3.

- 95% des Français savent qu'en cas d'AVC « la prise en charge est urgente : chaque minute compte » et 93% savent qu'en cas de signes d'alertes ils doivent immédiatement appeler le 15.

Cependant, derrière cette notion d'urgence, seul 1 Français sur 2 sait identifier une personne qui fait un AVC (connaît les signes d'alerte d'un AVC) et 31 % estiment ne pas savoir où se diriger en cas d'AVC.

-Apparition brutale d'une paralysie du visage,

-apparition brutale d'une faiblesse ou engourdissement d'un bras ou d'une jambe,

-troubles soudains de la parole.

Si au moins un de ces trois signes apparaît brutalement, il faut appeler vite le 15.

Les résultats complets de cette enquête réalisée avec le soutien de la Société Française de NeuroVasculaire, l'association de patients France AVC et le laboratoire Boehringer Ingelheimont été révélés à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre les AVC.

>> Lire aussi : les résultats de l'enquête Ipsos Boehringer Ingelheim

Société Française NeuroVasculaire

La Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) est une société savante qui rassemble tous les professionnels concernés par la lutte contre les accidents vasculaires cérébraux (AVC), en particulier dans les pays francophones. Elle s'adresse plus particulièrement aux médecins neurovasculaires, pour leur offrir un espace d'échanges en termes de soins, de formation et de recherche.

www.societe-francaise-neurovasculaire.fr

France AVC

France-AVC (Association d'aide aux patients et aux familles de patients victimes d'AVC), dont le président national est Jean-Marie PEREZ, a été créée en 1998 avec plusieurs objectifs :

- Informer le public, les pouvoirs publics et les médias sur les accidents vasculaires cérébraux.
- Apporter une aide et un soutien aux patients et aux familles de patients victimes d'AVC.
- Développer l'éducation thérapeutique du patient.
-Aider à la recherche sur les AVC.

www.franceavc.com

Boehringer Ingelheim

Boehringer Ingelheim, groupe pharmaceutique, dont le siège se situe à Ingelheim en Allemagne, figure parmi les 20 premières entreprises du médicament au monde.Le groupe est présent dans le monde entier grâce à 140 filiales et plus de 46 000 collaborateurs. Depuis 1885, l'entreprise indépendante, à capitaux privés, s'est engagée dans la R&D, la fabrication et la commercialisation de médicaments d'intérêt thérapeutique majeur, à usage humain et vétérinaire.

www.boehringer-ingelheim.fr

Par Elsa Menanteau