Tampons et serviettes bio : le choix santé

C’est l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) qui le dit : il y a trop de produits chimiques utilisés dans la confection des protections féminines. Heureusement, il existe aujourd’hui une solution 100 % naturelle : les tampons et serviettes bio.

 

L’ANSES revient sur le dossier 4 ans plus tard

C’est dans un rapport publié le 20 janvier dernier que l’ANSES s’est prononcée pour la restriction de certaines substances. Elle a aussi demandé aux fabricants d’indiquer sur les boîtes une information plus claire en ce qui a trait au danger de choc toxique. Cela fait suite à des cas de chocs toxiques menstruels qui se sont produits en 2016, et dont l’agence avait été saisie.

La conclusion à l’époque était que le danger ne venait pas directement des tampons, mais bien de leur utilisation. Il n’empêche qu’aujourd’hui l’agence revient sur le dossier afin de faire réduire les substances chimiques dans les produits hygiéniques féminins. Pour ne pas en subir les conséquences, il existe déjà une solution : l’utilisation de la serviette ou du tampon bio.

Comparatif entre tampons ordinaires et tampons bios

Dans son rapport, l’agence indique clairement, que malgré que les produits chimiques ne dépassent pas la limite permise, il faut en éliminer un certain nombre. Elle cite notamment les substances utilisées pour parfumer le produit qui peuvent causer des irritations ou sensibiliser la région. Elle demande aussi une réduction des dioxines et des furanes chlorés qui s’y trouvent, soit parce que le procédé de fabrication est inadapté ou parce que les matières premières ont été contaminées à un moment ou un autre.

Une protection bio telle que celle offerte par la marque Gina, est composée de coton 100 % biologique certifié GOTS par Ecocert efficaces. De plus, elles sont garanties sans parfums, sans produits toxiques, sans pesticides de synthèse (phtalates, glysophate, dioxines), ce qui assure la bonne santé du vagin. La marque indique aussi que, contrairement à la majorité des protections hygiéniques classiques, leurs tampons sont non blanchis au chlore et leurs serviettes et protège-slips sont sans plastique. Non seulement, ces produits d’hygiène féminine répondent aux exigences de l’agence de santé, mais elles vont beaucoup plus loin.

 

Il faut respecter les règles d’usage

L’utilisation de tampons bio ne signifie pas que l’on est à l’abri d’un choc toxique. Tout tampon, quel qu’il soit, doit obligatoirement être changé avant 6 heures d’utilisation, et ce même la nuit. Un choc toxique peut affecter différents organes, et même conduire à un décès. Il ne faut donc pas prendre la chose à la légère.

 

La rédaction

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