Santé et bien-être féminin : ce que vous devez savoir sur la contraception

La contraception fait incontestablement et irrémédiablement partie de la vie quotidienne de toutes les femmes en âge de procréer. Ainsi, du début de la puberté jusqu’à la ménopause, le quotidien féminin est grandement rythmé par les cycles menstruels, mais aussi par la contraception, les deux notions étant étroitement liées. Cet état de fait s’accompagne de son lot de désagréments et de problèmes. Certains sont inévitables et inhérents à la vie de femme, mais d’autres, en revanche, pourraient tout à fait être évités, ou du moins atténués. Encore faut-il savoir comment s’y prendre. Voici donc tout ce que vous devez savoir sur la contraception pour préserver votre santé et votre bien-être au quotidien.

Les avantages et inconvénients de la contraception hormonale

Il serait presque impossible de ne pas commencer le sujet en abordant la question de la contraception hormonale (pilule, DIU, anneau vaginal, etc). Il s’agit en effet et sans l’ombre d’un doute de la méthode contraceptive la plus utilisée par les femmes. Il faut dire que les avantages sont nombreux, à commencer par un niveau de fiabilité extrêmement élevé à long terme et une grande facilité d’utilisation. De plus, avant d’aborder la question des effets secondaires possiblement négatifs, ce que l’on sait moins, c’est qu’il en existe d’autres qui sont positifs. La pilule œstroprogestative (exemple : Minidril®, Optilova 20, Optidril®, etc) permet par exemple dans certains cas de réduire les douleurs pendant les règles en bloquant l’ovulation. Elles permettent aussi à l’inverse des pilules progestatives d’améliorer l'acné grâce à leur action anti-androgénique.

À l’inverse, d’autres effets secondaires négatifs liés aux contraceptifs hormonaux (dont la pilule) sont à prendre en compte. Il peut notamment s’agir de changements d'humeur, de douleurs aux seins, de maux de tête, d’une aggravation de l'acné (avec l’hormone progestative), ou bien encore d’une baisse de la libido. Plus grave encore, certaines pilules (3ᵉ ou 4ᵉ génération en particulier) augmentent le risque de thrombose veineuse et artérielle. De plus, le risque de développer un cancer du sein serait également plus élevé chez les femmes utilisant un contraceptif hormonal à long terme.

Des alternatives à la contraception hormonale

Si la contraception hormonale est la plus plébiscitée par les femmes, c’est pourtant loin d’être la seule. En effet, des alternatives contraceptives existent, avec là encore, leur lot d’avantages et d’inconvénients.

Tout d’abord, il existe une méthode simple, efficace et bien connue qui est le préservatif. Celui-ci nécessite une utilisation lors de chaque rapport sexuel, le rendant peu pratique, néanmoins, aucun effet secondaire à signaler, de plus, il s’agit de la seule méthode protégeant de la transmission des IST.

Il existe aussi des méthodes comme le stérilet au cuivre n’utilisant pas d’hormones et ayant un bon niveau d'efficacité, néanmoins aucune méthode n’est parfaite. Ainsi, dans le cas du stérilet au cuivre, l’inconvénient majeur est qu’il peut provoquer l'allongement de la durée des règles. Une autre option, non hormonale, repose sur l’utilisation d’un spermicide (agit en détruisant les spermatozoïdes), néanmoins il s’agit d’une méthode assez peu efficace en comparaison de celles énoncées précédemment.

Enfin, il existe des méthodes de contraceptions dites “naturelles” s’appuyant notamment sur une parfaite connaissance de son corps. Bien évidemment, aucun effet secondaire n’est à craindre et il s’agit de loin des méthodes les moins contraignantes. Néanmoins, elles ne sont pas sans risque et le niveau de fiabilité reste très aléatoire.

 

La rédaction Toutpourlesfemmes

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