Maroc : musique traditionnelle

Les poétesses berbères du moyen Atlas

Les poétesses berbères du moyen Atlas Hadda Ouakki et Cheikha Cherifa sont les invitées de la première soirée. Au Théâtre du Trianon nous entraîne vers la musique traditonnelle du Maroc, dans les hauts plateaux du moyen Atlas.
La deuxième soirée accueille Cheikha Hafida et l'Ensemble Ouled Ben Aguida.

Cheikha Cherifa

La musique traditionnelle des femmes berbères du Maroc trouve sa pratique dans les fêtes d'après les moissons ou lors des mariages. On y danse et on chante, hommes et femmes réunis.

Les femmes, rassemblées dans les espaces protégés des maisons chantent les grandes et petites histoires de la vie, où elles mêlent humour ou dérision.

Mais il y a des abysses entre l'univers de la maison et celui du spectacle.

La chanteuse professionnelle accompagnée d'hommes musiciens, même adulée comme Hadda Ouakki ou reconnue à l'étranger comme Cherifa risque d'être mise au ban de sa tribu,de sa famille.

Samedi 5 septembre le Trianon invite Hafida Elle transmet dans les grandes villes du nord le répertoire de communautés de femmes originaires du sud. L'aïta (le cri, l'appel) est une musique populaire par excellence. Art poétique et musical, accompagné de danses, l'aïta prend de multiples formes selon les régions et les milieux sociaux et plonge ses racines dans l'histoire du Maroc et de ses campagnes.

Femmes de Taroudant

Programme

Vendredi 4 septembre
Hadda Ouakki, chant
Zahraoui Abdellah, chant et percussion
Chnani Hamid, loutar
Halouani Moulay, violon
Mourad Abdelhakim, percussion
Lachgar Malika, danse et chorale
Ferhati Hadda, danse et chorale
Adarouch Aicha, danse et chorale

Cheikha Cherifa, chant
Raho El Moussaoui, chœ,ur et percussion (bendir)
Abderrahim Agour, chœ,ur et percussion (bendir)
Aziz Aarim, chœ,ur et lotar

Samedi 5 septembre

L'Aïta, du Souss à Casa
Les Femmes de Taroudant (Roudaniates)

Cheikha Hafida et l'Ensemble Ouled Ben Aguida

Théâtre Le Trianon

Au 80 boulevard de Rochechouart, se trouvait à la Belle Epoque le Trianon-Concert, occupé par le « Bal de l'Élysée Montmartre », qui a inspiré si souvent Toulouse-Lautrec. Mistinguett fréqueenta ces lieux de 1895 à 1897. En février 1900, alors que l'exposition universelle battait son plein, un incendie détruisit le Trianon-Concert.

Par Elsa Menanteau