Francis Bacon : Tate Britain (Londres)

Francis Bacon, rétrospective à la Tate britain de Londres.
Un peintre réaliste.

La Tate Britain de Londres organise une rétrospective d'un des plus grands peintres du 20ème siècle : Francis Bacon. Cette exposition inaugure les célébrations du centenaire de la naissance du peintre.
Plus de 70 œ,uvres de l'artiste sont réunies pour tenter de comprendre les pensées, les sources et les processus de création qui lui sont propres. A voir du 11 septembre 2008 au 4 janvier 2009.

'Study after Velàzquez's Portrait of pope Innocent X', 1953, huile sur toile

Du 11 septembre 2008 au 4 janvier 2009, la Tate à Londres présente 70 tableaux de l'un des plus grands peintres du XX° siècle.

Autodidacte et curieux de tout, parlant plusieures langues, Francis Bacon est ouvert a toute la littérature et a toute la tradition picturale occidentale- Picasso, Velasquez, Poussin ou encore Rembrandt-

il crée une peinture unique, violente et décalée.


'Les Hommaginaires', huile sur toile

« Bacon, dit Philippe Dagen, a figuré des corps et des visages par des moyens picturaux jusque-la inconnus, selon des procédés singuliers,et généralement désagréables.

Il a peint ce qu'il eût été plus convenable-plus civil, plus prudent- de ne pas voir et donc de ne pas désigner a l'attention.

Dans l'histoire de la peinture,les Figures de Bacon sont une des réponses les plus merveilleuses à la question :comment rendre visible des forces invisibles ? »

Francis Bacon, puis après lui Lucien Freud, Auerbach, Andrews, Kossof, Paula Rego... font parties de cette école de Londres qui a renoué avec le grand art, et avec une expression figurative tout à fait particulière, et très personnelle pour chacun d'entre eux.

Immensément controversé puis adoubé par le public, les médias et les institutions, Francis Bacon démontre que la peinture est toujours l'un des plus grands moteurs de l'Art aujourd'hui.

Né le 28 octobre 1909 à Dublin, Francis Bacon est mort en 1992, a 82 ans, à Madrid.

'Autoportait', 1978, huile sur toile

Par Christine Nathan