Les cosmétiques entrent dans le développement durable. Quand on joue dans la cour de la haute qualité made in France, il est quasi obligatoire d'être à la pointe du progrès. Il faut donc rendre hommage à la Cosmetic Valley regroupant quelque 300 entreprises de la beauté, d'être devenue le premier Pôle de compétitivité français à avoir collectivement signé une charte de développement durable.
Avec environ 300 entreprises de fabrication et de sous-traitance de l'industrie des parfums et des cosmétiques, la Cosmetic Valley qui se répartit tout au long de la vallée de la Loire, est aussi un Pôle de compétitivité, soutenu par la région Centre. L'industrie cosmétique avait déjà une longueur d'avance en matière de développement durable. La voici, à travers la Cosmetic Valley, qui s'engage de façon plus collective, à travers une charte, signée en présence de la Secrétaire d'Etat chargée de l'écologie, Chantal Jouanno.
Un premier bilan sera réalisé par une société indépendante auprès des sociétés (qui doivent s'engager à titre personnel) à la fin de 2010. Cette charte, de l'aveu d'Alban Muller, président de la Cosmetic Valley, n'a pas été pensée en termes de marketing et de communication mais dans le but de donner une valeur supérieure aux cosmétiques made in France.
L'engagement va contraindre les marques signataires à réviser l'ensemble de leurs pratiques industrielles pour évoluer vers l'éco-conception. Tous les métiers de la filière cosmétique et parfums sont concernés par la charte qui prévoit de récompenser les sociétés par l'attribution de 1 à 4 pivoines (emblématiques de la Cosmetic Valley) selon leur degré de progression. Ces pivoines ne seront pas décernées de façon définitive mais en fonction des résultats réels, environnementaux et sociétaux obtenus chaque année.
L'adhésion à la charte suppose certes des contraintes, mais comment pourrait-on imaginer que la quatrième industrie de France ne soit pas aux premières loges ?
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