Qu’elle émerveille par sa grâce ou intrigue par ses formes, l’orchidée sort de l’ordinaire et n’est pas une plante comme les autres ; d’où la nécessité d’essayer de la comprendre et de percer ses mystères.
Une multitude de variétés horticoles
Mieux connaître les orchidées
Si cette plante via les phalaenopsis et les cymbidiums devenus populaires ont envahi nos fleuristes de quartier, l’orchidée garde une part de rêve et de mystère.
Difficile de connaître toutes les orchidées puisqu’elles forment l'une des plus grandes familles du règne végétal avec 25 000 plantes réparties du continent asiatique à l'Amérique du Sud. On n’a pas fini d’en découvrir et de les répertorier et c’est sans compter sur les hybrides...
L’orchidée fascine par la beauté de ses fleurs, par son symbole de vigueur et de fertilité ; orchis signifiant en grec petit testicule.
Une fleur qui se pare de toutes les couleurs de l’arc en ciel
Mieux connaître les orchidées
Pas une mariée qui n’ait pas en main ou dans les cheveux une branche avec une ou plusieurs phalaenopsis.
Mais aux côtés de ce blanc virginal, on compte une grande variété de couleurs: rose, mauve, jaune pâle à or, orange à corail, rose à rouge ou encore parme à grenat. Même les feuilles peuvent recouper des variétés infinies, du vert uni au vert-pomme Granny Smith moucheté ou kaki tacheté.
Une fleur aux formes intrigantes
Certaines variétés comme les paphiopedilums étendent de longues moustaches sur 20 à 30 centimètres à l’horizontale ou les déploient vers le bas. Certaines fleurs sont poilues, dentelées dans leurs pétales, tachetées. D’autres telles que le cattleya brillent au soleil et il semblerait qu’elles soient comme recouvertes d’une couche de vernis transparent.
Mieux connaître les orchidées
Une fleur aux parfums très subtils
Le populaire phalaenopsis est dépourvu de parfum ; mais certaines variétés comme le cattleya, le miltonia dévoilent des odeurs qui peuvent aller du sucré vanillé au poivré en passant par le chocolat, le champignon ou le sous-bois.
Une palette inouïe pas toujours exploitée par les nez en parfumerie car capricieuse la fleur dévoile son odeur soit au soleil soit tard la nuit.
Un entretien simple
Il s’agit ici de l’entretien de l'orchidée la plus populaire, le phalaenopsis qui s’adapte à une température d’appartement de 17 à 22 °.
On croit fragile cette orchidée papillon alors que seule une bonne exposition à la lumière sans soleil direct est primordiale.
Evitez aussi les courants d’air et les fumées excessives.
Arrosez tous les 8 à 10 jours la plante en diffusant l’eau tout autour des racines afin que celle – ci imprègne les écorces de pin, support de culture.
Laisser bien égoutter avant de remettre dans un cache-pot.
Vous pouvez fertiliser avec un engrais tous les 2 ou 3 arrosages.
Une fois les fleurs fanées, couper la tige à mi-hauteur pour qu’elle puisse refleurir.
Plusieurs mois plus tard, une nouvelle tige florale apparaîtra à la base des feuilles.
La durée de vie de cette plante est exceptionnelle et votre orchidée pourra aisément connaître vos enfants, vos petits-enfants et même vos arrière-petits-enfants.
Mieux connaître les orchidées
Vacherot & Lecoufle, le spécialiste de l'orchidée depuis 130 ans
Installée dans le Val de Marne à Boissy St Léger, l’entreprise familiale peut être considérée comme un conservatoire national de la plante tant ses collections, ses recherches pour hybrider ou cloner sont importantes.
De nombreuses médailles couronnent la réussite de cette maison qui peut s’enorgueillir de posséder quelques variétés dont une présence dans tous les salons (Orléans, St Jean de Beauregard, RHS à Londres, Chelsea, Courson, Hampton Court). Les serres sont ouvertes à la visite librement ou en visites guidées pour des groupes toute l’année.
Vacherot & Lecoufle propose des ateliers de 2 heures sur les gestes essentiels à adopter pour bien conserver sa plante ou la rempoter; ces ateliers se déroulent sur différents samedis de l’année.
10 €, infos au 01 45 69 10 42 ou sur lorchidee.fr
Infos et visuels transmis par la maison Vacherot & Lecoufle, que nous remercions.
Par Marie Laure DE VIENNE
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