Le vice-président de Longines et Juan Carlos Capelli, son responsable marketing à l’international, misent avant tout sur l’univers équestre avec une marque qui annonce être « le » partenaire officiel de compétitions équestres à Los Angeles, Hong Kong et Paris : les Longines Masters. Exit les Paris Gucci Masters ; bienvenue aux Longines Masters.
Après des partenariats remarqués dans des courses hippiques de prestige telles que le Prix de Diane, le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe, l’Ascot et divers autres engagements comme Roland Garros, la marque horlogère suisse, Longines, devient le partenaire officiel des concours internationaux de sauts d’obstacles de haut niveau sur trois continents ; ainsi que le Chronométreur Officiel et la Montre Officielle des Longines Masters. Les rendez-vous de ces prochaines compétitions internationales seront à Los Angeles du 1 au 4 octobre 2015, à Paris du 3 au 6 décembre 2015 et à Hong Kong du 19 au 21 février 2016.
TPLF : Pouvez-vous nous en dire plus sur les Longines Masters ?
JC C : Il s’agit d’un engagement pendant 5 ans afin de positionner l’évènement sportif sur le moyen terme et de le pérenniser pour le bien de la filière équestre, la rendre plus visible et accessible à tous.
TPLF : Pourquoi la marque Longines s’engage-t-elle dans ce domaine ?
JC C : C’est une évidence qui s’inscrit dans la suite logique de l’histoire de notre marque. Basée en Suisse à Saint Imier, Longines a débuté en 1832 ; mais dès 1878 la marque a lié sa vie aux sports équestres en produisant le premier chronographe gravé d’un cheval et de sa monture. La marque est présente dans les courses hippiques dès 1881 pour chronométrer et devient très populaire parmi les jockeys et les passionnés de chevaux.
TPLF : Quelles sont les valeurs de votre marque ?
JC C : Aujourd’hui nous voulons créer un pont entre le grand public et le milieu équestre ; concrétiser une synthèse entre l’équitation traditionnelle et la montre moderne ; être la référence du monde équin. Le monde du cheval comme celui de nos montres couvre trois valeurs principales : l’élégance, la tradition et la performance.
Longines, Conquest Automatic
TPLF : Pourquoi une compétition à Hong Kong ?
JC C : La Chine et tout spécialement Hong Kong représente un marché très important pour nous. Y être présent lors de ce show s’avérait donc nécessaire.
TPLF : Les Longines Masters regroupent plusieurs types d’épreuves, pourquoi ?
JC C : A côté du jumping prestigieux, il y a une épreuve de vitesse qui permet à certains cavaliers et leurs chevaux de se lâcher et de vivre leur passion sous un jour différent. Une épreuve « fun » pour amateurs où des cavaliers non professionnels (Benjamin Castaldi déguisé en Batman et Charlotte Casiraghi en indienne) médiatisent le sport, le rendent spectaculaire et accessible à tous. C’est un show qui amuse tout le monde.
TPLF : Vos ambassadeurs sont des stars telles que Kate Winslet, Simon Baker : du luxe que pour certains ?
JC C : Non pas du tout ; mais nous tenons à la popularité de ces personnalités. Elles servent toute la filière équestre et sont à nos côtés auprès de « nos » œuvres charitables. Après avoir soutenu l’André Agassi Foundation, les Longines Masters sont engagés auprès de l’Amade, une association créée par la princesse Grace de Monaco en 1963 et reprise par sa fille Caroline de Hanovre pour aider les enfants les plus vulnérables dans le monde.
Guillaume Canet, ambassadeur de Longines
TPLF : Dans un registre plus personnel, montez-vous à cheval ?
JC C : Il y a longtemps oui, mais plus maintenant ;cependant j’assiste à toutes les compétitions.
TPLF : Vous souvenez-vous de votre première montre ?
JC C : Oui elle m’a été offerte pour ma première communion et venait d’un artisan de la vallée où j’habitais.
TPLF : Et aujourd’hui que portez vous ?
JC C : Une Conquest 1/100 th Horse Racing dont le mouvement est exclusif et racé.
Longines Conquest Horse Racing
TPLF : Quel est votre luxe ?
JC C : Avoir du temps. Mais c’est quoi le temps pour vous, allez-vous me demander ? Je vais vous le dire en reprenant une réponse d’Humphrey Bogart à qui on posait la même question et qui avait répondu :
« Aux Etats Unis le temps c’est de l’argent ; en Italie, le temps c’est le plaisir ; en Suisse on fabrique le temps. Moi du temps, je n’en ai jamais assez ».
Je suis d’accord avec lui !!
Par Marie Laure de Vienne
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