Parisiens, allez au théâtre, provinciaux de passage dans la capitale, offrez ou offrez-vous des places de théâtre. Vous avez le choix du genre, comédie, pièces d’auteur, drame ou classique. Profitez des bons plans et des promos proposés sur les sites. Voici quelques pièces pour la fin d’année. Ne boudez pas vote plaisir.
Ouh ouh au théâtre des Variétés : C'est plutôt ah ah qu'on entend dans la salle que ouh ouh. La pièce écrite et jouée par Isabelle Mergault est drôle et pleine de sentiments disséminés entre deux éclats de rire. Une jolie comédie emmenée par une Isabelle top sexy qui s'amuse avec ses partenaires complices, à nous dérider nous, spectateurs qui en avons bien besoin.
Isabelle Mergault
entre deux éclats de rire@théâtre des variétés
Et si on recommençait à la Comédie des Champs-Elysées, Michel Sardou joue la pièce écrite pour lui par Eric-Emmanuel Schmitt. Une jolie pièce sur les choix de la vie et le destin et une interrogation: que ferions-nous si on pouvait recommencer? Un spectacle plaisant et plein de charme.
La Colère du Tigre au théâtre Montparnasse. Clémenceau et Monet. Claude Brasseur et Michel Aumont incarnent les deux amis au soir de leur vie. Une pièce pleine de délicatesse où le temps s'écoule paisiblement mais non sans passion. Une histoire de profonde amitié sur fond de nymphéas mais aussi d'amour pour la peinture et la France.
Des gens intelligents à la salle Réjane du Théâtre de Paris. Marc Fayet également comédien a écrit avec finesse une comédie de moeurs. Il faut se méfier des affirmations mensongères. Ce n'est pas parce qu'on a évolué, que nous sommes des gens civilisés que la brute basique jalouse et orgueilleuse ne refait pas surface... Quand David, quadra bobo et intelligent, suggère à Chloé de se séparer, elle ne dit rien. David est ravi, il prend son silence pour un acquiescement mais il devrait se méfier... On rit ce qui n’empêche de se poser quelques questions.
Des gens intelligents@Celine Nleszwaver
Chambre Froide de Michele Lowe à La Pépinière Théâtre, une comédie noire. Une fois par mois, trois couples se retrouvent. Alors que les maris voleurs, cavaleurs, machos et braillards s'amusent dans le salon, les trois femmes (Valérie Karsenti, Anne Charrier, Pascale Arbillot, parfaites) dans la cuisine vident leur sac et dévoilent leurs secrets. A la faveur des circonstances va se poser une question délicate : laisse-t-on oui ou non mourir les maris ? Deux sont d’accord mais une renâcle… aux deux autres de la convaincre. On rit mais le propos n'est pas aussi amusant que cela. Glaçant, dérangeant, réussi.
Georges et Georges, au théâtre Rive Gauche, Eric-Emmanuel Schmitt (encore lui) s'offre un vaudeville façon Feydeau... en apparence seulement. Le couple Feydeau bat de l'aile. Monsieur a le démon du jeu et des femmes, ruine sa famille au grand dam de sa femme qui n'apprécie guère ses "oeuvres". Elle rêve du temps de leur rencontre où il était son amoureux transi. Mais Feydeau (Davy Sardou) a un problème: il rit quand il est triste et pleure quand il s'amuse! Un médecin (Alexandre Brasseur) et sa machine électromagnétique vont essayer de le guérir alors que la reine de Batavia (que rien ne fait rire) est annoncée dans la maison. Attention les portes claquent jusqu’au dénouement … que l’on n’attendait pas.
Deux Hommes tout nus au théâtre de la Madeleine. Le rideau se lève sur François Berléand à poil, enroulé dans un simple drap couché à côté d’un monsieur tout nu (Sébastien Thierry), son collaborateur avocat… mais que fait-il là ? Sa femme (Isabelle Gélinas) arrivée subrepticement se le demande aussi… et c’est parti pour un imbroglio corsé où l’on rit aux éclats. Je vous recommande la pièce, hilarante et plus lourde de sens qu’elle n’y parait.
Nelson, au théâtre de la Porte Saint Martin. Chantal Ladesou incarne Jacqueline, une avocate, extravagante comme il se doit, habitant avec son mari et ses deux enfants, un appartement haussmannien classique et classieux. Ce soir là elle reçoit la famille du futur petit copain de la fille végétalienne et alter mondialiste. Tout est poussé à l’extrême et à la caricature tant sur le côté bling de l’avocate que sur le coté nature faites l’amour pas la guerre des parents du petit ami. Mais pas encore assez poussé, à mon avis, ni dans le texte ni dans la mise en scène. Décevant à mon goût mais Chantal Ladesou reste le centre de la pièce écrite autour de sa personne et sa puissance comique emporte les réticences. De toute façon le public vient pour elle.
Le Quatuor au théâtre des Bouffes Parisiens. Si vous ne connaissez pas, précipitez-vous, c’est le dernier spectacle de ces mousquetaires violonistes et violoncellistes qui embrochent la musique avec humour et finesse, dans des tableaux surréalistes poétiques et toujours drôles. Un vrai régal accessible à tous, enfants compris et même à ceux qui s’ennuient aux concerts classiques.
Et aussi, le Père Noël est une ordure au théâtre Tristan Bernard, Un chapeau de paille d’Italie à la Comédie Française, formidable de rythme et d’inventivité, à ne pas rater, c’est une reprise, Fratricide au théâtre de Poche, avec Pierre Santini et Jean-Pierre Kalfon, deux frères ennemis vident leur sac. Et l’inusable Thé à la menthe ou t’es citron à la Renaissance…
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