Obésité chez l'enfant et l'adolescent : c'est à ce thème qu'étaient consacrée la dernière édition des Ateliers du Poids de Brides-les-Bains. Chacune apporte son lot d'idées nouvelles pour une meilleure prise en charge du surpoids et de l'obésité.
La 5ème éditionAteliers du Poids de Brides-les-Bains consacrée à l' obésité de l'enfant et de l'adolescent a réuni des professionnels de santé impliqués dans la recherche pour amener un regard croisé et pluridisciplinaire sur cette maladie hétérogène.
Cette journée a permis de combattre pas mal d'idées reçues. Voici les principales relatées :
1) L'insuffisance de lipides dans les deux premières années de vie corrélée à un excès de protéines contribue à augmenter le risque d'obésité chez l'enfant.
2) Il est normal pour un enfant de ne pas aimer spontanément les légumes (peu rassasiants et goût fort). Mais il ne faut pas se décourager. Nathalie Rigal, psychologue , suggère de lui présenter des légumes sous différentes formes et de façon répétée, ce qui permettra à l'enfant de les apprécier.
Il n'y a pas de bons ni de mauvais aliments. Tout est affaire de proportion en fonction de l'âge et des besoins !
3) L'augmentation de l'activité physique imposée induit naturellement une augmentation des comportements sédentaires afin de maintenir le métabolisme constant. Dès lors, l'enjeu est de parvenir à accroître la première sans influer sur la deuxième.
4 ) Chez l'adolescent en surpoids, contrairement à une idée reçue, la pratique d'une activité physique intense (résistance) de courte durée (30 minutes) présente autant d'effets positifs qu'une activité modérée plus longue (endurance). Un conseil : alterner les deux pour maintenir le plaisir, la diversité, gages d'assiduité et donc d'effets durables.
5) Les déterminants de la prise de poids sont multiples chez l'enfant, comme chez l'adulte. La génétique fait partie des facteurs prédisposants. Toutefois, son expression sera variable selon les facteurs d'environnement et leur cumul, considérés comme facteurs déclenchants ou d'entretien. Les politiques de prévention ne doivent pas seulement, loin de là, s'orienter vers la composition des produits, mais vers les comportements, l'environnement (alimentaire mais aussi vers l'urbanisme... ) et surtout vers les facteurs éducatifs et socio-économiques.
6) Permettre à l'enfant de mettre la main à la pâte ! Un moyen ludique et éducatif pour éveiller ses goûts et équilibrer les menus.
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