Cartésiens s'abstenir. A Flanc de Colline au
Théâtre Tristan Bernard n'est pas une pièce pour les adeptes de la logique. Ici on est dans l'insolite, la loufoquerie et le trop, pour le plus grand plaisir des spectateurs hilares.
Poissons en veux-tu en voilà
Sur scène, le décor vous met tout de suite dans l'ambiance: c'est un genre de vieille maison de campagne bâtie à flanc de colline donc un peu bancale, d'où le titre, avec partout sur les murs, en table, lampe, tableaux..., des homards, espadons, filet de pêche, crustacés en tout genre. C'est clair, on ne va pas assister à une tragédie!
Le propriétaire, original excentrique, pointilleux et décalé qui ne jure que par les animaux marins a loué la maison à un jeune homme mais aussi au père de ce dernier, sans prévenir ni l'un ni l'autre. Le week-end risque d'être tendu, le père et le fils ne s'étant pas revus depuis des années. D'autant que le propriétaire bien toqué, reste dans la maison ... et que papa et son fiston, sont venus pour une raison bien précise...
Décalé de chez décalé
La pièce tient sur le décalage des situations qui provoquent l'hilarité. Je ne peux pas vous les révéler sinon vous n'aurez plus la surprise et vraiment, croyez-moi sur parole, ce serait dommage.
Je peux vous parler en vrac d'un ours, destiné à faire fuir les cigognes, d'un bébé morse géant dont j'ai eu du mal à me remettre, de puzzle de crabe royal, de mérou...
Les comédiens, José Paul, en faux-jeton surpris et Didier Brice en fou furieux pas si bête, s'amusent et nous avec.
L'auteur et comédien Benoît Moret aime les mots et les répliques rapides mais la pièce gagnerait en rythme en en coupant certaines qui ralentissent l'action. Personnellement je changerai aussi le titre pas très parlant...
En résumé: Pour ceux qui ne s'étonne de rien !
64, rue du Rocher , 75008 Paris
Avec José Paul, Didier Brice, Caroline Maillard, Benoît Moret
Du mardi au samedi à 21h et le samedi à 18h
Par
Ajouter un commentaire