Jusqu'au 15 septembre 2013 à la Galerie Capazza
A l'origine du travail de Daphné Corregan, il y a toujours une piste sensible, esquissée soit par des dessins, soit par des photographies ou une conversation, qui sont comme des points d'ancrage possibles de la plastique céramique.
(...) Même lorsqu'il lui arrive de prendre une référence évidente, “chasse gardée de la sculpture classique” comme la représentation de la tête humaine, son travail nous renvoie moins à ce que nous connaissons intimement ou anatomiquement de la tête qu'à une interrogation sur l'objet-tête lui même , nous renvoyant au double de la tête, une tête menacée, vidée, trouée, rendue à son désert. Créer c'est répondre à des questions que personne ne comprend , de ces questions qui nous poussent dans nos retranchements.
L'art est un de ces retranchements à partir duquel il est possible d'apporter une réponse au désordre du monde ou à notre trouble intérieur.
A voir, jusqu'au 15 septembre 2013, les samedi, dimanche et jours fériés, de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h. Galerie Capazza, 1, rue Faubourgs Grenier de Villâtre 18330 Nançay. Tél. : 02 48 51 80 22 & www.galerie-capazza.com. Entrée 5 €.
Par
Ajouter un commentaire