Jusqu'au 8 septembre 2013
La relativité de la perception des formes selon leur contexte et la question de la fabrique, de la construction et de la mise en situation des œ,uvres, sont au cœ,ur du travail d'Olivier Bartoletti. De même que Josef Albers se méfiait du modernisme érigé en dogme, Bartoletti questionne les possibilités de la peinture aujourd'hui, dans une modernité inachevée.
' L'organisation spatiale des couleurs, par des moyens plastiques, postule une appréhension de la peinture comme système construit. Les œ,uvres d' Olivier Bartoletti sont de la peinture en volume. Mobiles ou stables selon leur mode d'accrochage, les structures colorées sont composées de bâtonnets de cotons-tiges. Issu d'une pratique qui s'ancre dans une forme de “glanage hasardeux”, le mode opératoire devient à partir de 2002 une véritable méthode.
Olivier Bartoletti invente une économie qu'il nomme “Pratique du Spleen”. L'objet trouvé, rebus de la consommation, non- dégradable et résolument pas “ bio ”, est finalement récupéré. Il devient l'élément de base de compositions en grilles, dont les trames flottantes créent des “respirations Cézaniennes” . Mise en abyme et imagerie fractale se télescopent pour créer des formes réversibles, en apparence, éternelles “auto reverse”. Les figures tissées à l'aide de fil de pêche transparent dont les terminaisons ponctuent les zones colorées conjuguent la rigueur formelle de l'abstraction et la fantaisie mouvante de l'organique. Une “abstraction trouvée” apparaît. ' M. de Brugerolle.
A voir, jusqu'au 8 septembre 2013, du mercredi au dimanche de 11h à 12h et de 16h à 19h à la Galerie Martagon, 47, Grand'rue 84340 Malaucène. Tél. : 04 90 65 28 05 & http://galeriemartagon.com
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