Premier festival des Bals du Monde

Une initiative originale qui va réchauffer les nuits glaciales de l'hiver parisien : Flamenco, rock et tango sont au programme du festival des Bals du Monde sur le Bateau-Mouche La Patache.

Vous voulez vous réchauffer le corps et le cœ,ur, allez faire un tour au premier Festival des Bals du Monde sur les Bateaux-Mouches, Pont de l'Alma. Ce week-end, vous pourrez danser flamenco le vendredi, rock le samedi et tango le dimanche. Le tour du monde en quelques jours.

Une jupe à volants et une fleur dans les cheveux feront l'affaire pour prendre un cours d'initiation flamenco donné par Lori La Armenia, assister au spectacle du cuadro de Lori, avec Paco El Lobo et le guitariste Dani Moreno. La Armenia animera ensuite le bal où vous pourrez mettre en pratique les quelques pas que vous aurez appris. Ricky Amigo animera une cession de rumba. Une vraie fête flamenca.

Samedi, changement de décor. Santiags et perfecto pour danser le rock jusqu'au bout de la nuit, tout en admirant buick, cadillac, chevrolet, comme le dit la chanson. En effet sur le quai, une collection de voitures anciennes sera exposée. Plusieurs groupes proposeront un large éventail de la culture rock. Toutes les influences seront présentes du rock le plus pur au rockabilly. Le samedi parisien le plus rock'n roll de l'année.

Dimanche, jupe étroite et fendue, talons aiguilles pour la nuit la plus folle du tango. La Seine, l'espace d'une nuit, devient le rio de la Plata et le bandonéon fait chavirer les âmes. Pour les dames qui ne sauraient pas marcher avec des talons aiguilles, un cours de marche est proposé et un trophée sera remis à la plus élégante et aérienne des marcheuses. Une exhibition tanguera vous mettra en condition. Et la soirée se terminera par une milonga.

Ce programme alléchant ne serait pas complet si nous ne parlions pas du lieu, le Bateau-Mouche La Patache, fleuron de la flottille amarrée au Pont de l'Alma. Danser en contemplant la tour Eiffel illuminée est un privilège rare qu'il faut saisir au vol.

Par Marie Ningres