The New Romantics - Une nouvelle génération qui veut peindre à l’huile, sur la trace des grands maîtres…

Jusqu'au 2 février 2013 à Bayonne

Ils sont jeunes, ils ont étudié la peinture et s'y investissent à corps perdu. Ils sont de cette nouvelle génération qui veut peindre à l'huile, sur la trace des grands maîtres...Voici quatre jeunes dans le vent. Ils exposent ensemble à Bayonne. Jusqu'au 2 février 2013.

Une nouvelle génération de peintres s'inspirent du travail des grands maîtres: thèmes, soucis de la technique et du détail, choix de la peinture à l'huile....Soucieux de toujours s'améliorer, ils perfectionnent leurs méthodes constamment. Leur imagination débordante et leur technique ne les brident pas. Ils sont libres. Pas étonnant que l'un des instigateurs de cette mouvance soit italien : il a saisi l'histoire de l'art à bras le corps pour poser sur la toile ses propres visions.

De g à dr. : Le tricheur de Jérôme Romain - Hooligans de Nicola Verlato.

Avant de s'installer à Los Angeles, Nicola Verlato, né en 1965 a vécu à Brooklyn. Fortement inspiré par Caravage mais également par Grunwald, Pontormo et l'art religieux en général il a commencé à peindre à l'âge de 7 ans et ne s'est plus arrêté depuis. Ses jeunes comparses américains et anciens élèves, Martin Wittfooth et Billy Norrby, appartiennent à cette nouvelle garde montante d'une peinture réaliste, onirique et exaltée.

Les corps que peint Nicola Verlato, en suspens, aux muscles bandés, évoquent les ascensions dans l'histoire de l'art du moyen-âge. Les scènes apocalyptiques qu'il donne à voir ne sont pas sans rappeler les peintures mystiques suédoises et scandinaves où hommes et dieux s'affrontent dans des batailles gigantesques.

Il en va de même pour Billy Norrby qui fige dans le temps des instants forts de la vie contemporaine (manifestations, accidents, guerres) et transforme les protagonistes de ces évènements en des saints modernes et rebelles.

Thebaptism de Martin Wittfooth

Le Français Jérôme Romain vient compléter le quatuor, avec des scènes choisies de la vie ordinaire où le réel saisi à la volée est retranscrit sur la toile. Martin Wittfooth, né en 1981, réside à Brooklyn. Très influencé par la peinture religieuse et l'exaltation du romantisme, il peint des scènes où les animaux sont représentés seuls, la présence de l'Homme n'étant plus que suggérée. Nouvelles icônes d'un futur hypothétique et post apocalyptique, ses sujets sont les représentants de la folie humaine et de la simplicité animale, conjuguant auto-destruction et innocence.

Dans la pure lignée du romantisme, mouvement pictural qui s'étend de 1770 à 1870 (pour la peinture) et qui promeut le cœ,ur et la passion, l'irrationnel et l'imaginaire ou encore le désordre et l'exaltation, nos quatre artistes sont bien à leur place, accompagnés par 150 ans d'histoire et de mythologies...

A voir jusqu'au 2 février 2013 au Spacejunk Bayonne, 35, rue Sainte-Catherine 64100 Bayonne. Du mardi au samedi, de 14h à 19h30. Tél. : 05 59 03 75 32 & www.spacejunk.tv/v4/ . Entrée libre.





Par ArtsHebdoMedias.com