Cap-Blanc à Miquelon-Langlade (Saint-Pierre-et-Miquelon)

Le Phare du Cap Blanc

*à distinguer du Phare du Cap Bénat dans le Var, aussi appelé Phare du Cap Blanc
se situe à l'extrémité Nord de l'île de Miquelon, au large de Terre-Neuve (Canada).

La construction d'un phare fut décidée suite au naufrage du Niobé

*navire britannique
sur un récif près du Cap Blanc en 1874. Les marins furent sauvés par les miquelonnais, à l'exception d'un disparu. Les anglais demandèrent alors aux français la construction d'un phare. Cap Blanc a été allumé en 1883, le même jour que le phare de Pointe Plate.

Les phares de Cap Blanc et de Pointe Plate ont été élaborés par Barbier et Bénard

*constructeurs
, qui se sont inspirés des tours tripodes en leur rajoutant une jambe de force.

Le phare mesure 19 mètres. La tour quadripode est en fer de fonte et a été recouverte d'un mur en béton pour conserver sa couleur blanche. Sa lanterne est peinte en rouge. Six contreforts

*élément de maçonnerie faisant saillie sur un mur
renforcent la construction. Sa lanterne dispose d'un feu à 3 éclats rouges et blancs toutes les 15 secondes, selon la dangerosité de la zone où se situe l'observateur

*la zone blanche est saine, tandis que la zone rouge est dangereuse
. La portée de l'éclat blanc est de 22 milles

*1 mille = 1852 m
et de l'éclat rouge 18 milles.

Par Victoria Bricka

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