« De mon sang », d'Amanda Hocking, success story d’une jeune romancière américaine

« De mon sang », premier roman de l'Américaine Amanda Hocking sort en France le 8 juin prochain. En 2010, lasse de chercher un éditeur, la jeune femme décida de s'auto publier sur le net. Le succès fut immédiat et phénoménal. Aujourd'hui elle est millionnaire. Elle s'est confiée à nous.

Amanda Hocking

Amanda Hocking écrit depuis son plus jeune âge. Née en 1984 dans le Minnesota, le jeune fille achève « De mon sang » à 17 ans. Premier tome d'une série de trois à venir, ce roman fut d'abord diffusé via Amazon et son outil d'autoédition Kindle. Vendu, en à peine 6 mois, à 150.000 exemplaires numériques, il a été depuis édité par la prestigieuse maison St Martin's Press. Les ventes dépassent aujourd'hui le million d'exemplaires.

« De mon sang » est une histoire de vampires. On aime ou pas. Mais il faut reconnaître que même les réfractaires —, dont je suis —, n'auront pas de difficultés à dévorer le livre d'Amanda Hocking de bout en bout, tant le style est enlevé et les personnages sympathiques (eh oui, les vampires ne sont pas nécessairement méchants... paraît-il). Reste qu'évidemment, l'histoire s'adresse en priorité aux adeptes du genre et aussi aux jeunes esprits romanesques.

'De mon sang' d'Amanda Hocking sort le 8 juin en France

Entretien avec le « phénomène Hocking »

- « De mon sang » est le premier tome d'une série. Pouvez-vous nous en dire plus sur la suite ?

- Amanda Hocking: Je ne souhaite pas en dire trop, mais sachez que dans les tomes suivants il y aura des variations et de nouveaux personnages... dont l'un est mon favori.

- Que faisiez-vous avant de rencontrer le succès ? Et travaillez-vous par ailleurs aujourd'hui ?

- AH : Je travaillais auprès de personnes handicapées mentales, tout en écrivant en parallèle. Depuis août 2010, je me consacre à l'écriture.


- Parmi vos auteurs préférés vous citez aussi bien Stephen King que Jane Austen. Celle-ci est-elle aussi une référence pour vous par son indépendance très avant-gardiste pour son époque ?


- AH : Je ne dirais pas qu'elle est une référence en tant que tel, mais je suis définitivement une grande « fan » de Jane Austen. Elle a dépeint des personnages vraiment intéressants, ce que j'essaie de faire également.

- Quels sont aujourd'hui vos rêves, vos espoirs ?

- AH : Je n'aurais jamais imaginé en être là où j'en suis aujourd'hui. Aussi j'essaie juste de profiter de l'instant présent, de prendre chaque jour comme il vient. J'ai plein de projets et de nouvelles idées sur lesquels je travaille, et j'espère seulement pouvoir continuer à faire ce que j'aime.

- Si vous aviez un conseil à donner aux jeunes écrivains en herbe ?

- AH : Rien d'extraordinaire... Je leur dirais de lire et écrire beaucoup. De sortir aussi des sentiers battus en lisant également des livres qu'ils n'auraient pas nécessairement recherchés et en écrivant des choses très différentes. Plus on en fait, meilleur on devient.

Par Michèle Folian