A la 51e Semaine de la critique, sera présentée 'J'enrage de son absence', la première fiction signée par Sandrine Bonnaire. Hors compétition..
La 51e édition de la Semaine de la critique présente en parallèle de la sélection officielle du Festival de Cannes, sept films en compétition. En séance spéciale, le nouveau film de Sandrine Bonnaire: J'enrage de son absence . L'actrice, pour la première fois réalise une fiction. Elle a fait appel pour les rôles principaux à William Hurt et à Alexandra Lamy, un couple engagé sur les traces d'un amour blessé.
J'enrage de son absence est le deuxième film réalisé par Sandrine Bonnaire. Le premier était un documentaire Elle s'appelle Sabine, où elle dessinait le portrait de sa sœ,ur atteinte d'autisme. Le film a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes en 2007.
Sandrine Bonnaire est révélée au public en 1983 grâce au film de Maurice Pialat, À nos amours, où sa jeunesse, sa fraîcheur, sa spontanéité et sa sensualité crèvent l'écran.
Pour sa prestation, elle gagne à seize ans le César du meilleur espoir féminin . Sa carrière est lancée. Sandrine Bonnaire devient la muse de Maurice Pialat. Elle tourne dans deux autres films de ce réalisateur : Police et Sous le soleil de Satan, récompensé par la Palme d'or au Festival de Cannes en 1987.
En 1986, elle obtient un César de la meilleure actrice , pour son rôle dans Sans Toit, ni loi d'Agnès Varda et devient la plus jeune actrice française à être distinguée dans cette catégorie.
Elle enchaine les tournages avec les plus grands réalisateurs français comme Patrice Leconte, Jacques Doillon, Jacques Rivette, André Téchiné ou encore Claude Chabrol. Sa prestation troublante dans Monsieur Hire est saluée par une nouvelle nomination aux Césars et son rôle subversif de bonne analphabète et meurtrière dans La Cérémonie est distingué par la Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine à Venise en 1995. Même si au début des années 2000, Sandrine Bonnaire joue dans des films plus légers, elle avoue être très liée au cinéma d'auteur.
Artiste engagée, Sandrine Bonnaire devient la marraine de la Journée de l'autisme en 2001. En 2011, elle intégre officiellement l'équipe de campagne de Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste.
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