Tourisme vers le Japon

Dans sa dernier Bulletin d'information, l'ambassade du Japon à Paris se fait rassurante et nous dit, qu'à l'heure actuelle, en dehors des abords de la centrale de Fukushima Dai-ichi, voyager au Japon ne présente pas de risque pour la santé.

Suite à la catastrophe qui a frappé l'Est du Japon le 11 mars dernier, de nombreux pays ont émis des recommandations appelant leurs ressortissants à limiter leurs déplacements vers le Japon ou à se mettre à l'abri, principalement par crainte de la contamination radioactive. Les agences de voyage ont suspendu leurs circuits touristiques à destination du Japon et les navires de croisière ont annulé leurs escales japonaises. Les compagnies aériennes ont également considérablement réduit, voire annulé, leurs vols en direction de l'archipel en raison de l'inquiétude liée au risque radioactif et/ou de la chute de la demande.

Il s'en est suivi une forte baisse du nombre de touristes étrangers au Japon

*Ces chiffres publiés par l'Office National du Tourisme Japonais (JNTO) sont basés sur les statistiques du Ministère de la Justice sur le nombre d'étrangers entrant au Japon (résidents exclus et passagers en transit inclus).
par rapport à l'année 2010, qui marquait un record avec 8,61 millions de visiteurs. Les chiffres font état de 353 000 personnes pour mars 2011, soit -50,3% par rapport à l'année précédente (-73% pour la période du 12 au 31 mars), 296 000 pour avril (-62,5%), 358 000 pour mai (-50,4%), 433 000 en juin (-36%) : malgré une reprise graduelle, ces résultats restent très bas. Le nombre de Français ayant visité le Japon a quant à lui enregistré une baisse supérieure à la moyenne mondiale, avec 5 800 personnes en mars 2011 (-56,3%), 5 500 en avril (-68,5%), 5 900 en mai (-56,9%), et 5 900 en juin (-39,1%).

Toutefois, en dehors des abords de la centrale de Fukushima Dai-ichi, voyager au Japon ne présente pas de risque pour la santé. Il convient de dissiper le malentendu fréquent qui voudrait que la situation soit dangereuse et le taux de radioactivité ambiante en forte hausse sur tout le territoire japonais : en effet, dans les grandes villes telles que Tokyo, Nagoya, Osaka, ou sur les sites touristiques tels que Hiraizumi, Nikko, et Kyoto, ce taux reste compris dans la fourchette de valeurs habituelles

*Les taux de radioactivité indiqués sur la carte ci-dessous sont ceux publiés sur le site Internet du Ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (http://www.mext.go.jp/english/(en anglais)). La page Internet que l'Office National du Tourisme Japonais a consacrée à la catastrophe donne également des mesures de la radioactivité ambiante, ainsi que des conseils aux voyageurs.
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Cette absence de risque sanitaire pour les voyageurs a d'ailleurs été confirmée par des organismes internationaux tels que l'Organisation Mondiale pour le Tourisme (UNWTO) et l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI). Le gouvernement japonais, à commencer par l'Agence Nationale pour le Tourisme, et les collectivités locales s'efforcent actuellement de dissiper ces craintes infondées afin d'accueillir à nouveau comme avant de nombreux visiteurs étrangers.



Par Nicole Salez
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