Une exposition conçue et créée par des Maori pour souligner l'identité de leur peuple
'Trésors animés des Maori'. Cette exposition présente au musée du quai Branly la culture et l'identité maori à travers 250 œ,uvres, objets anciens et modernes, issues des collections du musée Te Papa Tongarewa de Nouvelle-Zélande, qui l'a conçue et réalisée. Elle démontre que pour les Maori, il n'y a pas d'interruption entre le passé et le présent.
Venus de Polynésie les Maori arrivent en Nouvelle-Zélande il y a un peu moins de mille ans et représentent aujourd'hui 15 % de la population néo-zélandaise, soit environ 600 000 personnes qui gardent sauvagement leurs traditions.
Tino rangatiratanga, est la volonté de contrôle des Maori sur toute chose maori, affirmée dans la déclaration d'indépendance de 1835, confirmée par la signature duTe Tiriti o Waitangi (Le Traité de Waitangi) en 1840. Mais les récentes lois ont donné lieu à des manifestations pour le contrôle des terres ancestrales.
Le whakapapa exprime les liens de parenté entre les peuples, les régions tribales, l'environnement naturel et l'inter-relation entre toutes choses, animées et inanimées, ainsi que les relations entre le temps, l'espace et les générations. Ces liens sont illustrés par trois éléments : waka, la pirogue ou le moyen de transport qui relie, whare tupuna, la maison de réunion qui rassemble, et ta moko, l'art de la sculpture sur peau, le tatouage.
Une autre partie de l'expo est consacrée à l'identité maori, au mana, la force ou la qualité d'origine spirituelle qui réside dans les êtres vivants, les animaux, et même les objets animés ou inanimés. Il existe différents types de mana : mana tangata (pouvoir des êtres), mana whenua (autorité d'un groupe sur la terre qu'il occupe) et mana atua (pouvoir du lien avec les puissances spirituelles).
Le Ta moko est l'art du tatouage traditionnel qui revient en force. Il affirme une identité culturelle à un moment où cette culture veut montrer sa vitalité et sa spécificité. Une intéressante vidéo projetée dans l'expo donne la parole à des Maori qui ont choisi de porter leur tatouage.
Une troisième partie nous parle de Kaitiakitanga : la sauvegarde, le soin et la protection de l'environnement naturel, parce que les Mori pensent que toutes les choses sur cette terre sont reliées entre elles.
Jusqu'au 22 janvier au Musée du quai Branly 37, quai Branly, 75007 —, Paris
mardi, mercredi et dimanche : de 11h à 19h et jeudi, vendredi et samedi : de 11h à 21h
Entrée : 7 E (plein tarif).
www.quaibranly.fr
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