Budapest : Sziget, le paradis du rock, est le seul grand festival de rock qui se déroule au centre d'une capitale. Plus de 400 000 participants sont venus d'une quarantaine de pays. Quelque 500 concerts sont produits entre les 9 et 15 août 2011. Avec en ouverture, Prince, suivi de Motorhead un des groupes historiques « heavy metal », Prodigy les maîtres du rave et de la techno.
Sziget, le paradis du rock. C'est le seul grand festival de rock au centre d'une capitale, Budapest. Avec plus de 400 000 participants, venus d'une quarantaine de pays.
Prince a ouvert la fête le 9 août, suivi de Motorhead un des groupes historiques « heavy metal », Prodigy les maîtres du rave et de la techno et bien d'autres, plus de cinq cent concerts entre le 8 et le 15 août...
Pour cette dix neuvième édition, tous les genres de musique étaient présents sur l'île d'Obuda, sur onze scènes, chacune consacrée à un
style, rock européen, world, blues, métal... et sur le podium principal où sont passées les stars, sans compter les autres lieux « off »
comme la tente Roma où se succédaient, sans interruption, 24h sur 24,des groupes de musique tsigane.
Le festival est un rassemblement des extrêmes, une célébration de la diversité, aussi bien par son programme que par les origines des participants. Français, Italiens, Hollandais, Allemands, Grecs, certains venus avec leurs drapeaux ou autres signes distinctifs pour se faire reconnaître comme partie d'un groupe précis. Une invasion pacifique qui se répand aussi dans les rues de la ville où on rencontre des jeunes punks faisant sagement la queue pour prendre les eaux thermales , en prenant un bus ou le vaporetto qui dessert le centre ville.
Il y a beaucoup à voir à Budapest, une ville dont les deux visages, Buda sur la colline, et Pest en face, de l'autre côté du Danube regorgent de beaux bâtiments et de délicieuses pâtisseries. Les piscines d'eau thermale sont merveilleuses aussi.
Les tentes et autres modes de campement couvrent une bonne partie de la surface de l'île, à l'ombre des beaux arbres, une véritable petite
cité éphémère, construite à partir de rien. Il y a des boutiques, des jeux, des restaurants, des infirmeries. Tout se passe dans la bonne
humeur. Pas d'argent sur l'île mais seulement des cartes que l'on charge à l'entrée.
Avec le festival de Sziget, Budapest, est devenue pour quelques jours la seule capitale du rock.
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