Restaurant - Le Petit Niçois - Paris

Un bon rapport qualité/prix dans le 7 ème arrondissement

Sans prétention, Le Petit Niçois affiche une fraîche et bonne cuisine méditerranéenne dans le 7 ème arrondissement. Dans ce quartier où les prix grimpent facilement, l'addition est ici très raisonnable, une aubaine après les dépenses des derniers 15 jours !

Ces 15 derniers jours, entre les repas festifs de Noël et ceux des 31 décembre et 1 er janvier, l'estomac a été malmené, la balance accuse sérieusement les excès et le porte-feuille en a pris un coup.
C'est dire si retrouver une alimentation simple, équilibrée est primordiale , c'est dire aussi si dénicher une adresse au bon rapport qualité /prix est intéressant.

Le Petit Niçois est cette adresse là, un lieu discret dans une rue calme du septième arrondissement, non loin de l'Ecole Militaire. Un cadre simple et épuré avec pierres apparentes et impressions de voûtes, de gros fauteuils façon club, du parquet clair.


A la tête du restaurant, deux compères qui ont travaillé déjà ensemble pendant 7 ans chez Lapérouse. Alain Hacquard est en cuisine après être passé dans de belles maisons comme le Grand Véfour, Faugeron, La Marée, Chiberta , son accolyte, Carlos Romeira, est le manager et « tient » la salle après 17 ans de bons et loyaux services chez Lapérouse.

La carte est en réalité un menu avec 3 offres à bon prix : le plat + dessert à 28 €, l'entrée + plat à 31 €, l'entrée + plat + dessert à 34 €.

Comme le nom l'indique les spécialités du sud sont ici incontournables et demeurent inscrites à la carte : bouillabaisse, pieds et paquets, ratatouille et même paëlla en poussant vers l'Espagne.
Si le froid persiste, optez pour le velouté de châtaignes à la crème de lard ( plutôt des lamelles assez relevées de chorizo ). Cette soupe est goûteuse et réconfortante sans excès de crème. Un voisin interrogé semblait se régaler d'un mélange chaud de lentilles et de foie gras accompagné d'un carpaccio de bœ,uf épicé.



Le plat principal m'a entraînée vers le poulet fermier (bien poêlé avec une peau croustillante et peu grasse). Il se reposait doucement sur une fondue de tomates et aubergines et une crème de persil. La paëlla du même voisin était généreuse en moules, crevettes mais un peu plus de riz safrané aurait atténué sa teneur gustative assez épicée.
Belle réussite des desserts avec une île flottante aux pralines roses (bon goût de vanille), des assiettes chocolat ( petit pot de crème ou fondant à peine cuit ) pour les accrocs au dieu cacao.

Le Petit Niçois

10 rue Amélie

75007 Paris

Par Marie Laure de Vienne
Portrait de admin

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