La journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, est célébrée le 25 novembre 2010. La lutte contre les violences faites aux femmes a été déclaré 'grande cause nationale 2010' par le gouvernement et la protection des femmes a été renforcée.
La loi du 9 juillet 2010 accentue les mesures de prévention et de protection, et institue, à partir de cette année une 'journée nationale de sensibilisation aux violences faites aux femmes', organisée chaque 25 novembre. Cette sensibilisation aura notamment lieu en milieu scolaire, de l'école primaire au lycée.
Selon les chiffres officiels, une femme sur dix, en moyenne, est victime de violences, physiques et psychologiques.
En 2009, selon le ministère de l'Intérieur, 140 femmes sont tombées sous les coups de leur conjoint, contre 156 en 2008.
Mais selon une étude publiée en juin par Psytel, un cabinet spécialisé dans la prévention de ces violences, les chiffres officiels sous-estiment la réalité.
Cette étude avançait, pour 2006, le chiffre de 460 décès liés aux violences conjugales, en comptabilisant les victimes femmes (137), les hommes, les enfants, 'victimes collatérales' mais aussi les suicides des victimes (232) et même des agresseurs (46).
Des mesures de protection
Désormais, les femmes en danger peuvent bénéficier de mesures de protection immédiate répondant à des situations d'urgence.
Elles n'ont plus à déposer plainte au commissariat ou à la gendarmerie --ce que seulement 10% d'entre elles osaient faire -- mais peuvent saisir directement le juge aux affaires familiales qui va délivrer une ordonnance de protection, laquelle va faciliter notamment le relogement.
Une expérimentation est en cours sur une protection électronique des victimes, comme c'est le cas en Espagne.
Le procédé consiste à fixer au poignet ou à la cheville du conjoint agresseur un bracelet électronique qui donne l'alerte (pour sa victime et la police) quand il s'approche du domicile de sa victime.
Dans le domaine pénal, les violences psychologiques sont désormais considérées comme un délit. Or près de 84% des 80.000 appels reçus au numéro d'urgence, le 3919, concernent ce type de violences.
(Avec AFP)
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