Prix Nobel de littérature 1903, auteur des paroles de l'hymne national de Norvège, l'écrivain norvégien Bjørnstjerne Martinus Bjørnson est mort à Paris, le 26 avril 1910. A l'occasion du centième anniversaire de sa disparition, une plaque commémorative sera apposée le 26 avril prochain à Paris. 'Au-delà des forces I et II', de Bjørnstjerne Bjørnson, traduit en français par Éric Eydoux, paraîtra au mois de juin aux éditions Les Belles lettres.

Prix Nobel de littérature 1903, auteur des paroles de l'hymne national de Norvège, l'écrivain norvégien Bjørnstjerne Martinus Bjørnson est né le 8 décembre 1832 à Kvikne et mort le 26 avril 1910 à Paris. A l'occasion du centième anniversaire de sa disparition, une plaque commémorative sera apposée le 26 avril prochain à Paris, à l'angle de la rue de Rivoli et de la rue du 29 juillet. 'Au-delà des forces I et II', de Bjørnstjerne Bjørnson, traduit en français par Éric Eydoux, paraîtra au mois de juin aux Editions Les Belles lettres.
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Au-delà des forces I et II, de Bjornstjerne Bjorson
Note de l'éditeur
Célébré au même titre qu'Ibsen dans la France littéraire de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, Bjørnstjerne Bjørnson connaît depuis une disgrâce qui ne laisse pas d'étonner. Car s'il est vrai que l'œ,uvre poétique et dramatique du prix Nobel 1903 est parfois inégale, elle comporte aussi d'authentiques chefs-d'œ,uvre, notamment les deux pièces intitulées Au-delà des forces (I et II).
Romantique champion de la « norvégianité » à ses débuts, l'effervescent Bjørnson s'est ensuite mué en contempteur d'une société figée dans les conventions et les préjugés. C'est ainsi qu'après s'en être pris au monde de la presse, à l'affairisme ou à l'institution monarchique, il aborde la question religieuse dans Au-delà des forces I (1883), un drame qui témoigne d'un sens très sûr de la progression dramatique. Son héros est le pasteur Adolf Sang, un homme de charité et d'abnégation dont les efforts pour guérir sa femme par le pouvoir miraculeux de la prière n'auront d'autre résultat que de provoquer la mort des conjoints. Drame contemporain tout à fait réaliste, l'œ,uvre baigne en même temps dans une atmosphère de mysticisme et d'irréalité qui s'accorde parfaitement avec le cadre envoûtant de la Norvège septentrionale.
Dans Au-delà des forces II (1895), le milieu est tout autre et la problématique entièrement différente. Moins rigoureuse dans sa construction qu'Au-delà des forces I, la pièce n'en est pas moins très prenante, principalement dans sa puissante évocation de la déchirure sociale et des funestes conséquences qui en découlent.
Néanmoins, si les deux œ,uvres se rejoignent dans un même intitulé, c'est qu'elles ont une thématique commune. Dans les deux cas, l'auteur combat la croyance illusoire en quelque chose d'irréalisable. En la circonstance, s'inquiétant des effets dévastateurs de la lutte des classes dans une Norvège récemment industrialisée, il dénonce à la fois l'oppression économique et l'emploi de la violence révolutionnaire, toute forme d'extrémisme qui, étant « au-delà des forces », se révèle vaine. Prônant le rapprochement des classes sociales, il demande à celles-ci d'œ,uvrer conjointement pour rétablir la solidarité de l'avenir.
- Titre : Au-delà des forces I et II
- Sous-titre : Over AEvne
- Auteur : Bjornstjerne Bjorson
- Traduit par Éric Eydoux
- Editions Les belles lettres (Collection Les classiques du Nord)
- Langue français
- Livre broché -
- 260 pages
- Format 13,5 x 21 cm
- À paraître en juin 2010
- 25 €

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