Françaises et médecine esthétique

Pour les Françaises, être belle, c'est avant tout, être bien dans sa peau... Mais pour être bien dans sa peau, il faut s'aimer physiquement. Près de 9 femmes sur 10 aimeraient changer quelque chose dans leur corps, selon un sondage réalisé par Harris Interactive pour le magazine Top santé publié le 15 mars 2010. Quarante-cinq pour cent envisagent la médecine ou la chirurgie esthétique. Principaux freins aux interventions : les tarifs des soins et la peur des suites médicales.

Même si pour la totalité des femmes, être belle c'est avant tout être bien dans sa peau, le physique semble tenir une place importante. En effet, d'après ce sondage, 96% des femmes assurent que pour se sentir belle, il faut également s'aimer physiquement et pour 80% il faut aussi affirmer des signes extérieurs de féminité (son corps, ses formes...).

4 femmes sur 10 ne se sentent pas belles...

Selon le sondage Harris Interactive/Top santé, 4 femmes sur 10 ne se sentent pas belles, cependant cette perception varie avec l'âge. Les femmes âgées de 25 à 34 ans sont plus nombreuses à se sentir belles : 67%, contre 59% des femmes âgées de 35 à 49 ans et seulement 55% des femmes âgées de 50 ans et plus.

Près de 9 femmes sur 10 (87%) aimeraient changer quelque chose chez elles si elles en avaient la possibilité. En tête des parties de leur corps qu'elles souhaiteraient modifier, on trouve le ventre (64%), les cuisses (50%), les fesses (38%), puis les seins (37%). Là encore, on retrouve des envies différentes selon les âges. Les plus jeunes femmes (15-24 ans) préféreraient refaire leurs cuisses (63%) alors que les plus âgées (50 ans et plus) s'orienteraient davantage vers le ventre (69%).

Des pratiques esthétiques bien intégrées mais des freins

Dans une société où le physique est important, les pratiques esthétiques semblent plutôt bien intégrées auprès des femmes : 74% déclarent que c'est à la mode et 61% que ça fait partie de l'évolution de la société. Pour autant, les interventions esthétiques font toujours peur (71% et surtout aux plus jeunes : 81% des 15-24 ans) et sont perçues comme étant chères.

En particulier, les principaux freins aux interventions de type antiâge sont :
le prix (48%),
le fait de ne pas contrarier la nature (47%),
les complications médicales (45%). Des obstacles qui restent les mêmes pour les interventions de type transformation mais dans un ordre différent :
les complications médicales (53%) ressortent en 1ère crainte,
suivies du prix (52%),
et du fait de ne pas vouloir contrarier la nature (44%).

Plus de 6 jeunes femmes sur 10 (15-24 ans) évoquent comme « frein » à la chirurgie esthétique le fait que ce ne soit pas encore le moment, frein qui montre qu'elles ne rejettent pas ce genre de pratiques.

45 % envisagent la chirurgie ou la médecine esthétique

Bien qu'encore encore peu développées, les interventions de type anti-âge ou de type transformation sont pourtant envisagées par 45% des femmes. Dans le détail, leurs priorités en termes d'interventions esthétiques (antiâge ou transformation) porteraient sur l'épilation permanente (24%), le ventre (18%), une peau sans défaut (12%) et les seins (11%). Les seins sont une obsession renforcée chez les jeunes femmes : 19% des 15-24 ans envisageraient de les refaire prochainement.

Dans la pratique, seules 6% des femmes ont eu recours à la chirurgie esthétique (opérations : lifting, liposuccions, silicone,...). A noter, une pratique de la chirurgie esthétique plus importante auprès des femmes de plus de 50 ans : 9%.

Par ailleurs, seules 4 % des femmes ont déjà eu recours à la médecine esthétique, qu'il s'agisse de technique anti-âge, injections, ou peeling. Parmi les interventions de type anti-âge les plus adoptées, on retrouve l'épilation permanente pour 4% et l'utilisation des techniques qui permettent de retrouver une peau sans défauts (micro abrasion, peeling chimique...) pour 2 %.

---------------------

A propos de Harris Interactive

Harris Interactive est un institut de référence sur le marché des études (6ème rang mondial des sociétés d'étude ad hoc). Pour plus de renseignements sur Harris Interactive, veuillez consulter www.harrisinteractive.fr 
 

Par Nicole Salez