Dans 'Cette opposition qui s'appelle la vie ' Jean-Marie Rouart s'interroge sur 'cette fin du monde' annoncée.
« J'éprouve une profonde griserie à être spectateur de ce grand théâtre, sans entracte ni tomber de rideau, qu'on appelle au présent la politique et qui, après nous, devient l'histoire »
Assistons-nous à la fin d'un monde ou à la naissance d'une ère nouvelle ? Les multiples crises que nous traversons, financières, sociales, morales, culturelles sont des symptômes.
Mais de quoi ? C'est cette question que se pose Jean-Marie Rouart dans ce livre caustique, ironique voire polémique. Le regard que l'écrivain porte sur notre société va au-delà du microcosme politique. Il cherche quelles sont les impostures et mystifications qui suivront le dégonflement de la bulle financière.
A travers la disparition de Soeur Emmanuelle, d'Yves Saint-Laurent ou, plus tragique encore, celle de Chantal Sebire, la visite du pape à Paris mais aussi à travers le traitement de l'affaire DSK qui a secoué le FMI, il tente de comprendre les fantasmes contradictoires d'une société égarée, inquiète, à la fois dépravée et en quête de renouveau spirituel.
Cette opposition qui s'appelle la vie de Jean-Marie Rouart
-Éd Grasset, avril 2009
-16€
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