Meilleur Sommelier du Monde en 1992, Philippe Faure-Brac à travers son ouvrage 'Comment goûter un vin', nous apprend à goûter le vin à partir d'une série d'exercices de simples à difficiles que l'on peut réaliser chez soi.
Dans ce livre structuré autour de 50 «leçons» qui se font par des exercices, faciles à réaliser chez soi, et classés selon trois niveaux de difficulté, des plus simples aux plus compliqués, Philippe Faure-Brac propose d'apprendre à déguster le vin. Fort de son expérience de Meilleur sommelier du monde, il procède comme lors des cours qu'il donne, amenant le lecteur à découvrir les caractéristiques du vin, à reconnaître ses spécificités, à apprécier, évaluer, comparer... Il nous apprend également comment organiser une dégustation, choisir un vin, comment le servir, de quelles saveurs l'accompagner pour mettre en valeur ses qualités, etc. Les plus expérimentés trouveront, avec des exercices plus difficiles, matière à approfondir leur savoir et à affiner leur perception.
Des rubriques régulières (accords mets-vins, conseils d'achat, etc.) offrent quantités d'informations utiles. Très illustré, ce beau livre est aussi très pratique : en fin d'ouvrage, des index des vins cités, des cépages, un lexique et un carnet d'adresses permettent de retrouver facilement un vin, l'explication d'un terme ou d'une notion abordée et d'acheter les vins recommandés par l'auteur.
Qui est Philippe Faure-Brac
-Meilleur Sommelier du Monde en 1992, Philippe Faure-Brac, 45 ans, a été pendant presque dix ans, président de l'Association des sommeliers d'Île-de-France, et, depuis 2003, il représente la France auprès de l'Association internationale des sommeliers. En 1984, il ouvre, à Paris, le Bistrot du Sommelier, un restaurant à vins, qu'il dirige depuis. Il a été pendant sept ans en charge de la sélection des vins pour la cave volante d'Air France. Il préside, depuis sa création en 2000, le concours des Meilleurs Ouvriers de France, section sommellerie. Il participe à la rédaction de nombreux articles et fait partie du comité de dégustation de La Revue du vin de France. Il a publié six livres chez EPA : La Cave idéale et Le Livre de cave en 1998, Les Grands Vins du siècle en 1999, Bordeaux, le choix du Sommelier en 2000, et Saveurs complices en 2002, Vins et mets du monde en 2004. Il est chroniqueur depuis trois ans pour l'émission In Vino sur BFM.
Extrait du livre :
«Moelleux» : le qualificatif a des airs un peu vagues et prête régulièrement à confusion. Comment différencier un vin «moelleux» d'un vin «liquoreux» ou d'un «demi-sec» ? Qu'est-ce qu'un vin dit de «vendanges tardives» ? Essayons d'être précis : un vin moelleux ne doit pas être confondu avec un vin dit «botrytisé», que l'on qualifie alors de liquoreux. Un moelleux est élaboré à partir de raisins très mûrs, mais non touchés par la «pourriture noble». Lorsqu'on repousse volontairement la date de la vendange pour obtenir un vin moelleux, on permet au raisin de concentrer naturellement un taux de sucre important. Ce sucre naturel va en partie demeurer dans le vin à l'état de sucre, sans se transformer en alcool : on obtient donc, au final, un vin contenant des sucres résiduels.
On produit, dans le monde, beaucoup de vins moelleux.
Traditionnellement, la viticulture française leur a fait la part belle - en Alsace, sur les bords de Loire, dans le Sud-Ouest ou, de manière plus marginale, sur le pourtour méditerranéen. Mais beaucoup d'autres pays, européens surtout, connaissent des vins moelleux qui ont acquis, au fil de l'histoire, une fort belle notoriété : ce type de vins est très répandu en Allemagne, en Autriche et dans toute l'Europe centrale, Hongrie en tête.
Comment goûter un vin ? de Philippe Faure-Brac
-Éd Epa, octobre 2006
-39€
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