SNCF: hausse billets TGV

A partir du 13 janvier

A partir du 13 janvier, le prix des billets de TGV (Loisir et Pro) augmente de 3,5 % en moyenne selon la distance et les lignes. Pour certaines associations de consommateurs et d'usagers comme la CLCV (Confédération de la Consommation, du Logement et du Cadre de Vie), ces augmentations ne se justifient pas et s'inscrivent à rebours de la politique d'éco-mobilité actuellement menée par le gouvernement.

SNCF -CAV - Fabbro Urtado

En gros, la SNCF applique trois types de tarifs (Loisir, Pro, Prem's). Et, plus on anticipe son voyage, moins on paie cher, en principe.

A partir du 13 janvier, le prix des billets de TGV (Loisir et Pro) augmente de 3,5 % en moyenne selon la distance et les lignes (contre de l'ordre de 2 % en 2008).

La SNCF explique cette nouvelle augmentation des tarifs TGV en partie par la nécessité d'accroitre ses capacités de transport. 740 millions d'euros d'investissements sont destinés à créer 3,3 millions de sièges supplémentaires. Pour certaines associations de consommateurs et d'usagers comme la CLCV (Confédération de la Consommation, du Logement et du Cadre de Vie), ces augmentations ne se justifient pas et s'inscrivent à rebours de la politique d'éco-mobilité à développer.

'En effet, avance la CLCV, d'une part, nous soutenons que cet investissement ( NDLR: dans l'augmentation des capacités de transport ) doit être financé par l'activité supplémentaire qu'il engendrera et non par une hausse des tarifs des usagers actuels, qui de surcroît ne bénéficient pas directement de ces investissements. '

En outre, la CLCV rappelle que la « branche voyageurs », bien qu'elle ne représente que 27% du chiffre d'affaires de la SNCF, a drainé en 2007 la quasi-totalité des résultats remarquables réalisés par la SNCF, à savoir plus d'un milliard d'euros de bénéfices. 'Pourquoi ces bénéfices, réalisés exclusivement sur le dos des voyageurs, ne servent-ils pas à financer cet investissement ? Pourquoi une branche largement excédentaire doit-elle augmenter ses tarifs ?', la CLCV pose la question.

Par Nicole Salez