Femmes et hommes entretiennent un rapport différent avec l'informatique. Les femmes privilégient la démarche créative.
-Par François-Joseph de Kermadec
Au-delà des considérations esthétiques bien réelles, les deux sexes entretiennent un rapport différent avec l'informatique. Dans le choix des outils mais surtout dans leur façon de les manier et dans leurs objectifs.
Alors que l'homme privilégie souvent l'apparence, la satisfaction d'exhiber les dernières inventions du génie moderne, la femme inscrit sa démarche dans la durée et cherche avant tout à leur trouver un sens. En informatique, la différence se traduit surtout dans le choix des logiciels, différents selon les attentes et usages de chacun.
En famille, les femmes privilégient souvent les logiciels qui leur permettent de mener à bien une démarche créative. Ainsi, on trouve en tête de liste des applications d'écriture, de gestion et d'exploitation de photographies ou encore de montage vidéo. En effet, ce sont souvent aux mères que revient la tâche de constituer et de maintenir les archives de la famille. Elles recourent également à l'informatique pour surveiller et compléter l'apprentissage des plus jeunes, ou pour établir un contact facile avec leurs enseignants.
La mère gère l'usage familial
C'est également souvent à la mère que revient la responsabilité de gérer au mieux l'utilisation familiale de l'ordinateur et sa connexion à Internet. Elle se trouve ainsi au centre des interrogations actuelles sur la place pédagogique et affective de l'outil.
Dans la vie professionnelle, même si le contexte professionnel est, par définition, profondément normalisateur, l'entreprise se chargeant des choix de ses salariés, hommes et femmes inscrivent néanmoins différemment l'informatique dans leurs perspectives de vie. Ainsi, l'informatique est utilisée par les femmes pour réconcilier famille et carrière. Le télétravail, les emails mobiles, la visioconférence, les extranets sont autant de technologies qui apportent de la souplesse à la mère 'branchée' dans la gestion de sa double vie.
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