Crise financière, une étude TNS Sofres

Faut-il sauver le capitalisme ?

Selon une étude TNS Sofres pour le quotidien La Croix, la crise n'a pas créé de rupture entre les Français et l'économie de marché. Les Français veulent une réforme du fonctionnement du capitalisme.



L'économie de marché reste le système le moins mauvais, selon les Français interrogés par TNS Sofres pour le quotidien La Croix. Ceux-ci n'en demandent pas moins une réforme du mode de fonctionnement du capitalisme , ils semblent par ailleurs croire au mouvement de régulation amorcé par les différents acteurs politiques et économiques.

Les Français soutiennent les principales propositions de réformes faites ces dernières semaines et soulignent, en filigrane, leur besoin d'Etat en cette période troublée.
Commentaires de Guillaume Petit de TNS Sofres : L'étude montre que la crise n'a pas créé de rupture entre les Français et l'économie de marché : elle reste le système le moins mauvais pour 61% des Français (contre 65% en 2007) , près d'un tiers (29%) disent tout de même qu'il est très mauvais et qu'il faut en changer (contre 16% en 2007).


La crise bouscule les repères idéologiques

Les Français souhaitent des changements et semblent y croire. Ils font pour l'instant confiance aux bonnes résolutions de régulation de l'économie exprimées par les chefs d'Etat.
Plusieurs mesures évoquées pour réformer l'économie sont plébiscitées : la réglementation du système financier et de ses acteurs (92%), l'encadrement des rémunérations des dirigeants et des parachutes dorés (89%), le changement de vision nécessaire dans les entreprises (89%) ou la lutte contre les paradis fiscaux (86%).

La nationalisation des banques, si elle est rejetée à 48%, partage l'opinion (45% pensent que c'est une bonne idée). Ce clivage, alors que les nationalisations étaient majoritairement dévalorisées ces dernières années, semble souligner combien l'intervention de l'Etat est appréciée en ces temps de crise, et comment cette dernière peut bousculer certains repères idéologiques.
Enfin, la proposition d'Olivier Besancenot de créer un grand système bancaire public est rejetée par 64% des Français, mais tout de même approuvée par près d'un tiers (31%) des Français
L'économie de marché reste le système le moins mauvais, selon les Français interrogés par TNS Sofres pour le quotidien La Croix. Ceux-ci n'en demandent pas moins une réforme du mode de fonctionnement du capitalisme , ils semblent par ailleurs croire au mouvement de régulation amorcé par les différents acteurs politiques et économiques.

Les Français soutiennent les principales propositions de réformes faites ces dernières semaines et soulignent, en filigrane, leur besoin d'Etat en cette période troublée.
Commentaires de Guillaume Petit de TNS Sofres : L'étude montre que la crise n'a pas créé de rupture entre les Français et l'économie de marché : elle reste le système le moins mauvais pour 61% des Français (contre 65% en 2007) , près d'un tiers (29%) disent tout de même qu'il est très mauvais et qu'il faut en changer (contre 16% en 2007).


La crise bouscule les repères idéologiques

Les Français souhaitent des changements et semblent y croire. Ils font pour l'instant confiance aux bonnes résolutions de régulation de l'économie exprimées par les chefs d'Etat.
Plusieurs mesures évoquées pour réformer l'économie sont plébiscitées : la réglementation du système financier et de ses acteurs (92%), l'encadrement des rémunérations des dirigeants et des parachutes dorés (89%), le changement de vision nécessaire dans les entreprises (89%) ou la lutte contre les paradis fiscaux (86%).

La nationalisation des banques, si elle est rejetée à 48%, partage l'opinion (45% pensent que c'est une bonne idée). Ce clivage, alors que les nationalisations étaient majoritairement dévalorisées ces dernières années, semble souligner combien l'intervention de l'Etat est appréciée en ces temps de crise, et comment cette dernière peut bousculer certains repères idéologiques.
Enfin, la proposition d'Olivier Besancenot de créer un grand système bancaire public est rejetée par 64% des Français, mais tout de même approuvée par près d'un tiers (31%) des Français


L'économie de marché reste le système le moins mauvais, selon les Français interrogés par TNS Sofres pour le quotidien La Croix. Ceux-ci n'en demandent pas moins une réforme du mode de fonctionnement du capitalisme , ils semblent par ailleurs croire au mouvement de régulation amorcé par les différents acteurs politiques et économiques.

Les Français soutiennent les principales propositions de réformes faites ces dernières semaines et soulignent, en filigrane, leur besoin d'Etat en cette période troublée.
Commentaires de Guillaume Petit de TNS Sofres : L'étude montre que la crise n'a pas créé de rupture entre les Français et l'économie de marché : elle reste le système le moins mauvais pour 61% des Français (contre 65% en 2007) , près d'un tiers (29%) disent tout de même qu'il est très mauvais et qu'il faut en changer (contre 16% en 2007).


La crise bouscule les repères idéologiques

Les Français souhaitent des changements et semblent y croire. Ils font pour l'instant confiance aux bonnes résolutions de régulation de l'économie exprimées par les chefs d'Etat.
Plusieurs mesures évoquées pour réformer l'économie sont plébiscitées : la réglementation du système financier et de ses acteurs (92%), l'encadrement des rémunérations des dirigeants et des parachutes dorés (89%), le changement de vision nécessaire dans les entreprises (89%) ou la lutte contre les paradis fiscaux (86%).

La nationalisation des banques, si elle est rejetée à 48%, partage l'opinion (45% pensent que c'est une bonne idée). Ce clivage, alors que les nationalisations étaient majoritairement dévalorisées ces dernières années, semble souligner combien l'intervention de l'Etat est appréciée en ces temps de crise, et comment cette dernière peut bousculer certains repères idéologiques.
Enfin, la proposition d'Olivier Besancenot de créer un grand système bancaire public est rejetée par 64% des Français, mais tout de même approuvée par près d'un tiers (31%) des Français

Par Gisèle Prévost

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