Les peintures ukiyo-e du musée Idemitsu (Japon), jusqu'au 4 janvier 2009

Le Musée Idemitsu, à Tôkyô, possède l'une des collections les plus riches et les plus belles du Japon
dans le domaine de la peinture ukiyo-e. L'exposition qui se tient au musée Cernuschi jusqu'au 4 janvier 2009, présente un choix de 112 peintures (rouleaux suspendus ou kakemono,
paravents, et rouleaux en longueur ou e-maki) réalisées par les plus grands artistes de cette
école.

Cette exposition retrace en particulier l'histoire de cette peinture depuis la peinture de moeurs ou fuzokuga,
au XVIIE siècle, jusqu'aux grands maîtres des XVIIIE et XIXe siècle. Pour des raisons de conservation,
les oeuvres sont présentées par roulement en deux temps sur une durée de trois mois.
La « peinture du monde flottant »
Apparue à la fin du XVIIe siècle, l'école de l'Ukiyo-e ou « peinture du monde flottant » s'est épanouie L'école Ukiyo-e a compté quelques uns des plus grands artistes de la peinture japonaise, au nombre
jusqu'au milieu du XIXe siècle. Cette école est liée au développement des grandes métropoles japonaises,
Kyôto, Osaka et surtout Edo (Tôkyô), capitale shogunale. Elle a connu à partir de la fin du XIXe
siècle une gloire internationale, en raison notamment de la vogue et de la diffusion des estampes
japonaises en Occident, ou encore des livres illustrés. Mais les peintures de ces artistes sont souvent
beaucoup moins connues.
Le Sens du jeu et le goût de la poésie
desquels Kaigetsudô Ando (?-1743), Suzuki Harunobu (1724 —, 1770), et bien sûr Kitagawa Utamaro
(1753-1806), Katsushika Hokusai (1760-1849) et Andô Hiroshige(1797-1858). Leurs thèmes sont la
vie moderne, Edo, ses théâtres kabuki et ses quartiers de plaisir où se côtoient nobles et bourgeois
fortunés. L'Ukiyo-e prend pour sujet de prédilection les jolies femmes, notamment les courtisanes de
Shin-Yoshiwara, le quartier des plaisirs à Edo. Présentées sous un jour idéalisé, les « beautés » des
maisons vertes incarnent le goût du luxe et de l'apparat qui caractérise la population urbaine aisée
de la période d'Edo (1615-1867).
Sens du jeu et goût de la poésie, hédonisme mêlé de distanciation, les valeurs de l'Ukiyo-e
imprègnent encore le Japon urbain moderne.
Commissaire de l'exposition :
- Michel Maucuer
- Conservateur en chef
au musée Cernuschi
DE NOMBREUSES ACTIVITES PEDAGOGIQUES ET CULTURELLES SONT ORGANISEES AUTOUR DE CETTE EXPOSITION
Pour de plus amples informations, consultez le site du musée
-7 avenue Vélasquez
75008 Paris , tél: 01 53 96 21 73 - fax: 01 53 96 21 71
- www.cernuschi.paris.fr
- métro Villiers ou Monceau, bus 30,94
- Splendeurs des courtisanes
- du 19 septembre au 9 novembre 2008
-et du 18 novembre au 4 janvier 2009
TARIFS D'ENTREE :
7,50€ TP / 5,00€ TR / 3,50€ TJ
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