Vous manquez de temps pour lire pendant l’année ? Quel meilleur moment que l’été pour prendre le temps de se plonger dans un bon livre ? Nous avons sélectionné pour vous 10 livres à dévorer absolument, les orteils en éventail, pour un été placé sous le signe du plaisir, de la détente et du voyage.
Pour dévorer un bon roman feel-good
« Si j’ai appris une chose, c’est que l’amour est chaotique. Il ne nous est pas livré dans un joli paquet cadeau. Il ressemble plutôt au cadeau d’un enfant, tout froissé et gribouillé au crayon. Imparfait. Mais toujours un cadeau. Seulement, tous les cadeaux ne sont pas faits pour durer éternellement. »
Jubilee Jenkins souffre d’un mal extrêmement rare : elle est allergique aux gens ! De la réclusion à la guérison, le parcours de Jubilee est touchant et renversant. Colleen Oakley nous offre des personnages attachants et une histoire d’amour atypique, drôle et terriblement émouvante, parfaite pour les fans de romans feel-good !
Colleen Oakley. La première fois qu'on m'a embrassée, je suis morte, Milady, 480 p., 18,20 €
Pour les adeptes d’histoires de lettres perdues et de secrets de famille bien gardés
« Mais peut-être qu’elle a raison, et que c’est exactement ce que je fais : laisser l’histoire d’amour d’une inconnue m’obséder pour ne pas penser au désastre qu’est devenue la mienne. »
Autriche, 1938 : Elena, fille d’un maître graveur et créateur de timbres, veut se rebeller contre l’Allemagne nazie. Los Angeles, 1989 : Katie veut découvrir le secret d’une mystérieuse lettre scellée de son père datant de la Seconde Guerre mondiale. Deux époques et deux histoires s’entremêlent dans ce roman émouvant et plein d’espoir qui célèbre la puissance de la mémoire et de l'amour.
Jillian Cantor. La Vie secrète d'Elena Faber, Préludes, 384 p., 15,90€
Pour se plonger dans une version moderne de nos contes traditionnels
« Marie épousseta son pantacourt, puis contourna l’arbre pour s’approcher de l’étang. Elle s’accroupit en grommelant, effleura la surface saumâtre de l’eau et lâcha une nouvelle bordée de jurons. »
Comment résister à des reprises de contes ? En réinterprétant les contes traditionnels par le prisme de notre société actuelle, les auteurs de la nouvelle collection de Pygmalion, “Il est une fois”, rappellent le caractère universel et intemporel des contes. Un gentleman dans l’étang est la nouvelle vision de La fille du roi et la grenouille : un couple explosif avec une jeune femme maladroite et un jeune homme qui trouve amusant de la taquiner. Une lecture légère, fraîche et drôle qui fait du bien !
Christy Saubesty. Un gentleman dans l'étang, Pygmalion, coll. “Il est une fois”, 264 p., 12,90 €
Pour voir l’humanité des monstres et la monstruosité de l’humanité
« Pour qu’ils puissent faire semblant que ce bonheur durera toujours et que les miracles, une fois qu’on les a trouvés, peuvent être mis en bouteille et conservés. »
C’est l’histoire d’un destin tragique sur fond de Guerre Froide qui se transforme en un chemin vers le bonheur. A sa manière, chaque personnage reflète les préoccupations, les injustices et les lois sociales de l’Amérique des années 1960 : l’homosexualité, la place et l’émancipation de la femme, la guerre qui détruit les hommes de l’intérieur, le racisme, le handicap et le contrôle des humains sur les animaux. Entre fantastique, romance et horreur, La Forme de l’eau est un véritable hymne à l’amour, à la tolérance et une belle leçon d’humanité !
Guillermo Del Toro & Daniel Kraus.La Forme de l'eau, Bragelonne, 384 p., 25 €
Pour s’interroger sur le droit à une seconde chance
« Les gens ordinaires accomplissent des exploits qui ne sont jamais célébrés. Voilà ce sur quoi il faut écrire. Sur les héros qui s’ignorent parce qu’ils estiment n’avoir fait que leur devoir. »
Kitty est journaliste. Après avoir commis une terrible erreur ayant entaché la réputation d'un homme, ses compétences sont remises en cause. Se raccrochant à une idée d'article ayant germé dans l'esprit de son mentor Constance, elle se lance à la recherche des 100 personnes figurant sur une liste. Prix des Lectrices Milady 2018, Les Jours meilleurs est un roman attachant et émouvant qui met du baume au cœur !
Cecelia Ahern. Les jours meilleurs, Milady, 384 p., 7,90 €
Pour en finir avec les prises de tête et apprendre à lâcher-prise
« La prochaine fois que vous serez face à un choix, un dilemme, glissez-vous dans la peau d’un “rebelle” que vous admirez et pour qui rien ne semble être un obstacle, et demandez-vous ce qu’il ferait à votre place. »
Oser dire « Fuck » aux prise de têtes, ça se travaille... Alice, une jeune trentenaire, est une over-thinker (une personne qui pense trop) qui a la fâcheuse tendance à se mettre la pression. A travers des chroniques mordantes, de nombreuses pistes, des citations qui boostent, des petits rituels, une boîte à outils et de belles illustrations de Léna Piroux, ce journal intime prône l’imperfection avec beaucoup d’humour et d'autodérision. Et vous, à quoi voudriez-vous dire “Fuck” ?
Anne-Sophie Lesage & Fanny Lesage. Celle qui a dit Fuck. Journal d'une imparfaite qui décide d'en finir avec les prises de tête, Éditions Solar, 224 p., 16,90 €
Pour prendre le temps de reprendre le temps
« C'est le temps qu'il faut pour une renaissance, pour laisser se déployer un sensuel amour de la vie. »
Douceur de vivre, observation, méditation sont au programme de cette jeune femme qui a quitté la Ville de Tokyo pour se redécouvrir. En compagnie de son chat, elle fait l'apprentissage de ces vingt-quatre saisons d’une année japonaise, ces douze mois coupés en deux. A la manière d'un jardinier observant scrupuleusement son almanach, elle se laisse purifier par le vent, prépare des confitures de fraises des bois, compose des haïkus dans l'attente des lucioles de l'été, sillonne la forêt, attentive aux présences invisibles, et regarde la neige danser. Vingt-quatre saisons, c'est le temps qu'il faut pour réapprendre la nature et le bonheur d'exister.
Mayumi Inaba, La péninsule aux 24 saisons , Éditions Philippe Picquier, 240 p., 19 €
Pour découvrir « ce pour quoi la vie mérite d’être vécue »
« Ikigai est un mot japonais qui n’a pas de traduction exacte. Il correspond au sens de la vie, à ce qui nous fait nous lever chaque matin avec enthousiasme. Il est la réunion de iki qui signifie “vie” ou “être en vie”, et gai, qui veut dire “ce qui vaut la peine et a de la valeur”. »
Alors que l’art de vivre japonais est en vogue, tout le monde parle de l’Ikigai, cette méthode japonaise qui invite à explorer son histoire personnelle pour découvrir sa « mission de vie ».
Conçu comme un voyage initiatique à travers trois lieux emblématiques du Japon, Tokyo, Kyoto et le sanctuaire shintoïste d’Ise, ce livre transmet 35 clefs inspirées de la sagesse japonaise : la pensée Shinkansen, l’art du haïku, le koan, pouvoir de la pensée latérale, le kaizen, l’amélioration continue, ou encore l’enso, cercle de l’harmonie intérieure. De quoi cultiver le bonheur au quotidien !
Héctor García & Francesc Miralles. La méthode Ikigai. Découvrez votre mission de vie, Éditions Solar, 272 p., 15,90 €
Pour une promenade romantique dans les rues de Paris
« Elle lève les yeux vers les cadenas, accrochés si près les uns des autres que le pont est devenu scintillant. Tout cet amour. Tous ces rêves. Elle se demande combien, parmi ces couples, sont encore ensemble. Combien sont heureux, brisés ou morts. »
Ils ont le coup de foudre au détour d’une rue, ils s’aiment mais ne s’entendent plus, ils retrouvent leur amour de jeunesse, des années plus tard, au hasard d’une fête, ils célèbrent leur anniversaire de mariage, ils se lancent dans des liaisons extra-conjugales, ils découvrent sans le vouloir les secrets de ceux qu’ils croisent, le temps d’un voyage. Un recueil qui raconte le fabuleux destin d’inconnus qui nous ressemblent et dresse une magnifique cartographie de l’amour à l’épreuve du quotidien !
Jojo Moyes. Paris est à nous et autres histoires, Milady, 416 p., 18,90 €
Pour trouver la Wonder Woman qui sommeille en vous
Pourquoi les noms comme les exploits des femmes n’apparaissent-ils ni sur les plaques des rues ni dans les manuels scolaires ? Artistes, aventurières, méchantes reconnues, femmes de pouvoir, intellectuelles, militantes, entrepreneuses, scientifiques… Cet ouvrage très instructif se propose de rendre hommage à 75 femmes singulières qui ont été oubliées. Il révèle également que ce qui rend invisible n’est pas une fatalité et peut même être désamorcé simplement : pour être reconnues, il faut être connues, et pour être connues, il faut être vues.
Collectif Georgette Sand. Ni Vues Ni Connues. Panthéon, histoire, mémoire : où sont les femmes ?, Hugo Document, coll. “Les Simone”, 260 p., 17 €
Et vous, quels sont vos incontournables de l’été ?
Adeline RAJCH
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