Dans les années 1960, des hommes et des femmes au génie créatif hors du commun et passionnés par la beauté des femmes ont bâti un empire qu’ils dirigent encore aujourd’hui. Ils en sont l’âme. Nous vous raconterons le parcours de ces précurseurs qui ont créé notre présent et préparent notre avenir. Voici la fabuleuse épopée d’un pionnier, celle de Jacques Courtin, fondateur de Clarins, un nom familier non seulement pour des millions de femmes, mais aussi pour toute l’industrie cosmétique qu’il influença durablement et qui demeure un exemple de référence.
Jacques Courtin-Clarins, le visionnaire
Un passé toujours présent
LA BEAUTE EN PARTAGE
En homme prévoyant, Jacques Courtin-Clarins avait déjà, avant son décès en 2007, remis les clefs de son empire à ses fils. L’aîné, Christian, avait rejoint la société en 1974 pour ouvrir et développer les filiales Clarins à l’étranger, présentes aujourd’hui dans 180 pays. Olivier, médecin, met, en 1995, son expérience médicale au service de la Recherche Clarins. Il est, aujourd’hui, Directeur Général du Groupe.
On ne peut que s’incliner devant ce que Jacques Courtin a construit seul en 60 ans : un groupe mondial qui emploie 6 500 employés et qui réalise un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros. Deux de ses petites-filles, Virginie et Prisca, viennent de rejoindre Clarins, perpétuant ainsi l’esprit et le savoir-faire familial. La relève est assurée pour notre plus grand bonheur !
CE QUE FEMME VEUT...
Son dialogue avec les femmes est la principale source d’inspiration de cet authentique self-made man, parti de rien mais avec, chevillés au corps, son perfectionnisme, sa passion de la beauté de la femme, sans oublier son intuition indéfectible. Sa mission : rendre les femmes plus belles. Mission concrétisée en 1954 lorsqu’il ouvrit le premier institut « Clarins », rue Tronchet à Paris :
« J’ai créé Clarins par amour et par respect pour la beauté des femmes », explique-t-il.
Ces mot-clés résument toute sa philosophie et en disent long sur ses idées et les inventions qui en découlent, toutes basées sur l’écoute des désirs de ses clientes.
LA QUINTESSENCE DES PLANTES
Il a pressenti, dès le début en 1954, le pouvoir et le génie du végétal :
« Les plantes ont toujours été là, à la base de mes produits, au centre de mes préoccupations, de mes pensées », aimait-il à dire.
D’où la création d’un premier trio d’huiles essentielles aromatiques, 100% naturelles pour le visage (santal, lotus et orchidée bleue). Mythiques, elles sont toujours en vente ! Et, plus de 250 extraits végétaux entrent aujourd’hui dans la composition des produits Clarins.
Un autre célèbre exemple, l’Eau Dynamisante (née en 1977) : la première eau de soin qui associe action des plantes et parfum pour « sentir bon et se sentir bien » ! Cette dernière sera à l’origine du « Prix de la Femme Dynamisante », créé en 1997, pour soutenir et récompenser, chaque année, des femmes qui se consacrent à améliorer la vie des enfants en difficulté. Cette générosité est, aussi, l’essence même de la vie de Jacques Courtin-Clarins qui s’investit également dans la sauvegarde et le respect de la nature (protection de la biodiversité…).
SON PRODUIT VEDETTE
Le Double-Sérum, Traitement Complet Anti-Age Intensif. Jacques Courtin-Clarins le définit comme
« le produit qui incarne le mieux les valeurs et la philosophie Clarins, à la pointe de l’évolution de la science».
Cette prouesse technologique a vu le jour en 1986. Le défi était grand : mettre dans un seul produit tous les actifs efficaces pour la jeunesse de l’épiderme, la difficulté résidant dans le fait que certains ingrédients ne sont solubles que dans l’eau, et d’autres seulement dans l’huile. Qu’à cela ne tienne, le produit a été lancé en deux flaconnettes réunies dans un flacon unique. Il a été enrichi au cours des années. Aujourd’hui, ses 20 extraits de plantes agissent sur les 5 fonctions vitales de la peau : hydratation, nutrition, régénération, oxygénation et protection. C’est le plus complet des soins anti-âge !
JACQUES COURTIN-CLARINS... EN COULISSE !
Il entretenait avec la presse féminine des relations privilégiées, empreintes de complicité. Il aimait partager avec les journalistes ses découvertes (les huiles, la minceur, le capiton dont il a été le premier à parler…). Il avait toujours des mots simples pour expliquer ses innovations et sa logique, informer et convaincre…et les journalistes étaient le plus souvent conquises. Mais, ce qui était formidable, c’est que le contraire aussi était vrai : leurs suggestions et critiques étaient toujours bienvenues ! L’écoute toujours prioritaire ! Et, il reconnaissait volontiers :
« les journalistes ont testé nos produits. Elles les ont aimées et elles l’ont dit à leurs lectrices. Mais, il faut bien se dire qu’un article se mérite toujours ».
L’autre centre d’intérêt de cet infatigable travailleur, exigeant et rigoureux, était sa famille. Il ne courait pas après la notoriété, sortait peu et préférait être avec sa femme et ses fils. C’était un amour de gentillesse, profondément généreux.
Jacques Courtin-Clarins mettait un point d’honneur à tester lui-même ses produits, car, pour lui, le patron doit donner l’exemple !
Par Martine PAILLARD
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