”Vendanges”, avenue Montaigne, le 18 septembre

Mobilisation pour l'Hôpital

Les traditionnelles 'Vendanges' de l'avenue Montaigne à Paris (8e), se déroulent le 18 septembre au profit de la Fondation des Hôpitaux de « Paris-Hôpitaux de France ». Cette année, l'avenue Montaigne scelle son jumelage avec son pendant belge, le quartier Louise à Bruxelles.

A l'initiative du Comité Montaigne, présidé par Jean-Claude Cathalan, qui oeuvre pour le rayonnement des métiers d'art et du légendaire luxe parisien, ces vendanges virtuelles organisées tous les deux ans, mobilisent une quarantaine de griffes prestigieuses françaises et étrangères (Dior, Cartier, Gucci, Louis Vuitton, Nina Ricci, Céline, Giorgio Armani, Valentino, Salvatore Ferragamo, etc.) installées dans le 'triangle d'or' parisien, Avenue Montaigne et rue François 1er à Paris. 3.000 convives, dont de nombreuses célébrités, sont invités à faire des dons pour la Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, présidée par Madame Bernadette Chirac, à travers l'opération Pièces Jaunes.
Chaque maison de mode s'associe le temps de la soirée à de grands châteaux et maisons de champagne qui présentent leurs derniers millésimes.

Jumelage avec le quartier Louise à Bruxelles

Cette année, l'avenue Montaigne, la plus chic des artères parisiennes, bordée d'enseignes de mode et de luxe, et son pendant belge, le quartier Louise à Bruxelles, représenté par Le comité Brussels, scellent leur jumelage à Paris.
L'avenue Montaigne est jumelée aussi de longue date avec Madison Avenue à New York et les quartiers de Sakae Machi à Nagoya et Ginza Street à Tokyo (Japon).
Le comité Brussels Louise regroupe le fleuron de la mode, de la joaillerie, de la maroquinerie et de l'hôtellerie installé sur le goulet Louise et le boulevard de Waterloo qui constituent le pôle de référence du luxe à Bruxelles.
Le comité Brussels Louise organisera un évènement dans le même esprit que les ' Vendanges' de l'avenue Montaigne,en 2009.

Montaigne et son histoire

C'est en 1714 que l'avenue Montaigne est représentée pour la première fois sur le plan de Jean de la
Caille. Elle s'appelle alors l'Allée Verte ! Elle changera ensuite plusieurs fois de nom et sera baptisée
successivement, Allée des Soupirs en 1755 et Allée des Veuves en 1777. Enfin, en 1850 elle prendra
son nom, en hommage au grand moraliste Montaigne.
C'est l'époque où les « merveilleuses » et autres « incroyables » viennent danser la Polka au Bal
Mabille.
Pourtant, ce n'est qu'au début du vingtième siècle que l'avenue Montaigne connaît son véritable
destin ! En quelques années, elle va devenir le symbole du luxe, de l'élégance et du prestige qui la
caractérisent encore.
En 1913, année particulièrement riche en événements, Madeleine Vionnet s'installe en février dans
l'hôtel de la Comtesse de Lariboisière pour y présenter sa première collection. Pionnière de l'avenue
Montaigne, elle sera bientôt suivie par de nombreux autres noms de la couture.
Avril de la même année est le mois de l'inauguration du Théâtre des Champs-Elysées par Gabriel
Astruc. Il recevra tous ceux qui ont compté dans l'univers de la musique et de la danse comme :
Richard Strauss, Nijinski, Toscanini, Diaghilev...
La deuxième salle de l'édifice, baptisée Comédie des Champs-Elysées est consacrée au Théâtre.



Enfin, à l'automne, l'hôtel Plaza Athénée ouvre ses portes au 25 avenue Montaigne pour mieux
recevoir ses plus illustres clients.
Pour la petite (et la grande histoire), c'est avenue Montaigne qu'est arrêtée la célèbre danseuse
espionne Mata Hari en 1917.
En 1936, le Plaza Athénée innove et crée le premier restaurant grill entièrement conditionné où se
retrouvent toutes les élégantes et leurs couturiers venus en voisins, rivalisant ainsi avec la terrasse de
chez Francis, qui inspira Jean Giraudoux pour le décor de la Folle de Chaillot, créée d'ailleurs au
Théâtre des Champs-Elysées !
Depuis lors, l'avenue Montaigne n'a cessé d'accueillir les noms prestigieux de la couture, du parfum
et de la joaillerie.
En 1990, sont créées les premières «Vendanges» de l'avenue Montaigne et de la rue François1er.
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Par Nicole Salez