Une Histoire de Famille : Helen Hunt

La vôtre, la nôtre, une histoire universelle

Tout le monde le sait : dans nos vies, les catastrophes comme les bonheurs arrivent par série.
'Une histoire de famille', réalisé par Helen Hunt, illustre parfaitement ces périodes que nous avons traversées, ou que nous traverserons un jour.
La vie est imprévisible et jamais avare de surprises, bonnes ou mauvaises.

Rien ne va plus dans la vie d'April (Helen Hunt) lorsque Ben lui annonce qu'il la quitte.
Pour cette enseignante New-yorkaise de 39 ans c'est le choc.

April fait alors la connaissance de Franck (Colin Fitrh), le père d'un de ses élèves divorcé depuis peu.

Juste au moment où une romance s'amorce entre eux, Ben, pris de remords, décide de renouer avec son ex épouse. Les choses se compliquent lorsqu'elle perd sa mère adoptive et voit débarquer dans sa vie une certaine Berenice (Bette Middler) exubérante animatrice de talk show télévisé qui prétend être sa mère biologique.

Coincée entre deux mères et deux hommes, April va voir sa vie à nouveau bouleversée.


Helen Hunt raconte : « J'avais déjà réalisé quelques épisodes de ma série télévisée « dingue de toi » mais cela faisait longtemps que j'avais envie de passer à la réalisation d'un long métrage... je pense qu'un film ne peut être bon que si son réalisateur s'intéresse vraiment à son histoire... Pour créer le film que j'avais en tête, je devais à la fois jouer April et passer derrière la caméra. »

Au final cette subtile actrice découverte face un Jack Nicholson irascible dans « Pour le pire et pour le meilleur » se révèle être une réalisatrice pleine de ses paradoxes : force et délicatesse.
Tous les acteurs jouent à contre emploi : Matthew Broderik est crédible en béta immature et indécis, Bette Middler plus en finesse qu'à l'accoutumée est touchante et Colin Firth séduisant mais pas séducteur affiche discrètement son charme de papa.



Cet histoire nous emporte dès les premières images dans l'intimité d'April, puis doute et tendresse nous envahissent avec elle, pour une fin plus que humaine : humaniste.

Par Fabienne Prévot