Jusqu'au 20 avril 2013, à la Galerie Bertrand Gillig à Paris
Le thème principal du travail de Jacques Thomann est l'expression de la condition humaine dans ses fureurs, ses blessures, ses fantasmes. C'est ce que nous propose de découvrir la Galerie Bertrand Gillig à Paris. Plaisir garanti pour les amateurs de peinture.
S'agissant d'une réflexion sur l'image, Jacques Thomann explore les dérives humaines, prend le pouls de ses semblables et des mutations de notre société de plus en plus folle, de plus en plus imprévisible. De sa quête, de sa propre confrontation à la réalité, il isole cependant des travers du Monde, quelques onces de beauté. Mais il s'intéresse plutôt à celle qu'habituellement l'on ignore, une beauté équivoque, presque vénéneuse, de laquelle sourd la brutalité, celle qui agite le monde, qui impulse son énergie et se révèle capable de monstruosités.
La couleur est la dominante de son travail. Elle jaillit de la toile, vive et saturée, et souligne la portée du sujet. Couleur assumée, elle sort le spectateur d'une léthargie dans laquelle l'a plongé un flux constant d'images véhiculées au quotidien. Elle agit comme conscience et témoigne de son attachement aux choses qui le touchent.
La peinture lui sert d'écriture, chacune de ses réalisations possède un titre et une histoire qui lui sont propres et qui invitent à la contemplation. Il faut prendre le temps d'entrer dans la narration de la toile. La composition segmentée de certaines d'entre elles offre différents plans de lecture qui se répondent. S'inscrivant dans le mouvement de la figuration narrative, le traitement de ses images est nourri du dessin d'observation, de la photographie, voire de la publicité... dans la lignée des artistes de la nouvelle figuration et du pop art.
A voir, jusqu'au 20 avril 2013, Du mercredi au vendredi, de 14 h à 18 h, le samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h, à la Galerie Bertrand Gillig, 15, Bd Ohmach 67000 Strasbourg. Tél. : 03 88 32 49 08 & www.bertrandgillig.fr
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