Une collection rare de liqueurs mise en vente pour 6 millions d’euros

Une collection historique de vieilles liqueurs et cognacs rares va être mise en vente pour 6 millions d'euros par son propriétaire, un néerlandais sans héritier.

Plus de 5.000 bouteilles, dont du cognac, du whisky, de l'armagnac, du porto, du madère et autres liqueurs rares, jusqu'à 250 ans d'âge : tel est le trésor exceptionnel que le Néerlandais Bay van der Bunt a décidé de vendre pour 6 millions d'euros.


Le collectionneur hollandais de 63 ans, qui ne boit aucun de ces précieux breuvages, a consacré sa vie à rechercher les spiritueux les plus rares et les plus raffinés, comme son père et son grand-père avant lui. Mais aujourd'hui sans enfant ni héritiers potentiels « capables de prendre soin de sa collection », il a décidé « avec une certain tristesse » de s'en séparer.

“Durant les 35 dernières années, j'ai fréquenté des ventes aux enchères du monde entier telles que Christie's et Sotheby's. J'ai acheté des bouteilles à de célèbres restaurants comme Maxim's et La Tour d'Argent à Paris, ainsi que Le Cirque à New York lorsqu'ils ont écoulé une partie du stock de leurs caves. Certains cognacs appartenaient même à la famille du Duc de Windsor,” a-t-il expliqué.



Si l'on considère qu'il faudrait deux ou trois générations pour constituer une telle collection - à supposer qu'il soit encore possible de trouver des liqueurs aussi rares - on peut estimer qu'il s'agit de “la plus grande collection de vieilles liqueurs du monde », estiment les spécialistes.


Une bouteille de 5 à 6 litres datant de 1795

Parmi elles, des cognacs datant de 1789, année de la Révolution française et une bouteille de cinq à six litres de cognac 'Napoléon Aigle d'Or' de la maison Léopold Brugerolle, datant de 1795 est estimée à 138.000 euros.



M. Bay van der Bunt, qui partage sa passion avec le monde entier depuis plus de 10 ans à travers son site www.oldliquors.com , espère secrètement qu'un collectionneur, passionné comme lui, pourra acquérir l'ensemble de la collection. Certains acheteurs potentiels, des Russes et Chinois principalement, seraient déjà sur les rangs.

“Collectionner les cognacs et les vieilles liqueurs m'a coûté énormément de temps et d'argent, mais cela s'avère être le meilleur investissement financier que j'aie jamais réalisé,” a reconnu Bay van der Bunt.

Il compte toutefois garder la pièce la plus ancienne, une bouteille de cognac datant de 1760.

Par Michèle Folian

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