Tourisme responsable 60% des Français sensibilisés

60% des Français sensibilisés au tourisme responsable selon un sondage TNS Sofres pour Voyages-sncf.com. et Routard.com

Pour la troisième année consécutive, Voyages-sncf.com vient de publier les résultats de son étude sur « les Français et le Tourisme Responsable » menée avec TNS Sofres, en partenariat avec Routard.com. La notion de « tourisme responsable », est aujourd'hui connue par 3 voyageurs sur 5 soit 60% des Français sondés contre 27% en 2007 et 59% en 2008). Les Parisiens (73%) et les 35-49 ans (69%) arrivent en tête.

Le transport sous-estimé: 81% des Français associent le tourisme responsable aussi bien au respect du patrimoine et de la culture du pays visité (85%) qu'au respect de l'environnement (76%). Mais 1 sur 2 seulement a pris conscience de l'impact du moyen de transport utilisé comme faisant partie d'un voyage plus responsable et un tiers des voyageurs continue de penser qu'un voyage responsable coûte plus cher et que le confort est nécessairement rudimentaire. Près de 6 Français sur 10 confondent encore « voyage responsable » et séjour « humanitaire » ou « bénévolat ».

Une offre encore méconnue 31% seulement estiment que l'offre est accessible et facile à trouver. Seul 1 voyageur sur 2 déclare connaître un label responsable. 90% des Français attendent avant tout de leurs vacances un contact avec les populations locales et 80% d'entre eux estiment que le respect de la nature est primordial, autant que le dépaysement ,- 87% des voyageurs sont prêts à faire confiance à un label garantissant que leur voyage respecte les principes du tourisme responsable et 85% sont désireux de connaître l'impact de leur voyage (où va l'argent, impact sur l'environnement...)

Les pionniers Près de 8 voyageurs sur 10 qui connaissent le tourisme responsable sont désormais prêts à passer à l'acte et 83% sont prêts à choisir en priorité une agence de voyage qui a une démarche responsable. Si 61% des Français connaissent la notion de « compensation carbone », 57% déclarent qu'on ne leur a jamais proposé.

Par Françoise Merteuil