« Art sauvage » : 300 oeuvres des plus grands graffeurs internationaux
Du 27 mars au 26 avril 2009, découvrez 'Le T.A.G. au Grand Palais', le plus important témoignage de l'art de la rue sur plus de trois générations. Recueillie par Alain-Dominique Gallizia, architecte et collectionneur passionné, auprès de 150 artistes taggeurs et graffeurs du monde entier, cette collection est une première mondiale.
La galerie sud-est fait partie des trésors cachés du Grand Palais. Actuellement fermée au public, cet espace de 700 m2 va être restauré et aménagé pour accueillir bientôt des événements en parallèle de la programmation de la Nef. En attendant sa nouvelle destination, la galerie sud-est accueille du 27 mars au 26 avril... des graffiti ! Rassemblées par l'architecte Alain-Dominique Gallizia, 300 œ,uvres des plus « grands » du T.A.G. (tag and graf) s'harmonisent aux murs bruts de la galerie, constituant le plus important témoignage de l'art de la rue sur plus de trois générations.
Avant-propos de Yves Saint-Geours, Président du Grand Palais
'Des graffiti au Grand Palais ? Des tags dans un monument historique ? Ceux qui pourraient croire à une mésalliance entre « l'art sauvage » et ce fleuron du patrimoine français se trompent et connaissent en réalité mal l'histoire du monument. Car sous son imposante et classique façade en pierre, l'édifice de verre et d'acier est depuis ses origines en 1900 le temple de l'avant-garde. De surcroît, tout au long du vingtième siècle, la Nef s'est faite vitrine de l'innovation grâce à ses salons devenus mythiques : Salon de l'auto, de l'aviation, des « arts » ménagers !'
Avant-propos d'Alain-Dominique Gallizia
'L'architecte est le premier artiste des rues mais il n'est plus le seul.
A côté de ses constructions, dont il doit signer les murs pour l'éternité, fleurissent désormais les nouveaux supports d'un art inscrit de manière sauvage et voué à la destruction. J'ai souhaité réparer cette injustice en offrant, par une simple toile, un support durable à ces artistes d'un nouveau genre.'
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En commandant des oeuvres aux plus grands artistes-graffeurs, Alain-Dominique Gallizia a constitué et continue de réunir le plus important témoignage peint de cet art jusque là éphémère.
300 tableaux ont ainsi été recueillis dans le cadre de ce projet unique dans l'histoire de l'Art, présenté au Grand Palais en première mondiale.
De la rue au Grand Palais... Pour la première fois, « l'Art Sauvage » s'expose au sein d'une institution culturelle à Paris, dans le nouvel espace de la galerie sud-est en restauration située au 1er étage, autour de la nef. D'une surface de 700 m2 cet espace offre un volume exceptionnel sous verrière.
Né aux Etats-Unis dans les années 60, le Tag, simple signature faite du nom (surnom ou pseudo de son auteur auquel était accolé le numéro de sa rue Stayhigh149, Tracy 168 et bien d'autres) apparaît au grand public le 21 juillet 1971, lors de l'interview fondatrice de Taki 183 au « New York Times ».
Aux lettres simplement dessinées du Tag, va succéder le Graff, peint à la bombe, véritable champ d'investigation d'une nouvelle calligraphie, défi culturel mondial et compétition artistique acharnée.
De retour de New York en 1983, Bando importe cet art en France en inscrivant son nom sur les murs du quartier de la rue du Bac, berceau du T.A.G parisien. Les murs dressés ou délaissés par la ville, de la station de métro Stalingrad aux palissades du Louvre, se recouvrent rapidement des peintures de Skki, Jayone, Spirit, Psyckoze et bien d'autres.
Les 300 oeuvres réunies pour cette exposition sont le fruit des rencontres entre les plus grands artistes du T.A.G. (Tag And Graff) et Alain-Dominique Gallizia, lancé depuis trois ans dans cette quête permanente du dernier art né au XXème siècle.
Elles révèlent la volonté des artistes, pleinement impliqués dans le projet, de laisser dans l'histoire une trace indélébile de leur talent.
Les toiles ont toutes été réalisées selon un même principe de triple unité : Un même format (une double toile horizontale de 60x 180 cm), un même thème (la signature de l'artiste à gauche et un sujet libre sur l'Amour à droite) et, si possible, un même lieu ouvert aux artistes: l'atelier d'Alain-Dominique Gallizia à Boulogne-Billancourt.
L'objectif, un peu fou, est de recueillir, en instantané et pour toujours, l'empreinte comparative, à la fois esthétique et historique, de ce mouvement.
Cette collection témoigne de l'énergie de la rue où s'expriment toutes les nationalités, depuis les pionniers américains et les incontournables Européens jusqu'aux générations émergentes de Corée (Reach), d'Iran (Isba) ou du Brésil (Nunca). Lettres bulles, nuages ou bâtons, signatures chromées, personnages de bande dessinée détournés ou « free-style », les toiles présentées au Grand Palais offrent un panorama unique et varié de styles et de couleurs.
Alain-Dominique Gallizia
Alain-Dominique Gallizia, architecte passionné de graffiti, ayant grandi entre Paris et la Provence, ouvre en 1984 son agence à Boulogne, spécialisée dans les maisons particulières de clients le plus souvent collectionneurs.C'est en croisant un jour un artiste travaillant sur la palissade de son chantier qu'il décide de collecter les empreintes de cet art éphémère de la rue en invitant les artistes à laisser leur trace dans l'histoire sur une double toile à jamais conservée.
- 27 mars - 26 avril 2009
- Grand Palais ( Galerie Sud-Est)
- avenue Winston- Churchill, 75008 Paris
- www.tagaugrandpalais.com
- Accès :
Métro : lignes 1, 9, 13 / Stations : Franklin-D.-Roosevelt, Champs-Elysées-Clemenceau
RER : lignes C / Stations : Invalides
Bus : lignes 28, 42, 52, 72, 73, 80, 83, 93
- Ouvert tous les jours de 11h à 19h - jusqu'à 23h le mercredi
- Plein tarif : 5 € - Tarif réduit (étudiants et demandeurs d'emploi) : 3 € /
Gratuit pour les moins de 12 ans
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