'Sans laisser de traces' est le dernier livre traduit en français de l'Ecossaise Val Mac Dermid. Auteure de vingt-trois best-sellers, elle est déjà traduite en trente langues.
« Sans laisser de traces » de l'Ecossaise Val Mac Dermid est un thriller dans la grande tradition anglo-saxonne. Un suspense bien ficelé, une intrigue en trompe l'œ,il, des aller-et-retours constants entre le passé et le présent, l'Ecosse et l'Italie, les enquêtes parallèles d'une inspectrice et d'une journaliste. Il faut quelques pages pour trouver ses marques, mais c'est assez vite fait. Ce « Sans laisser de traces » rappelle avec à propos les années sombres de la période thatchérienne, la grande grève des mineurs du nord au sud, du pays de Galles à l'Ecosse, conflit que Thatcher avait laissé pourrir pendant plus d'un an et qui avait mis à genou durablement la classe ouvrière britannique.
Le mano a mano entre la “fliquette” et la pigiste est équilibré. L'une et l'autre ont en commun l'intelligence et l'intuition des faits et des situations. Pour le reste, tout les oppose. La fliquette est originale et complexée, mais rien ne l'impressionne, pas même un potentat local qui ne conçoit la relation avec les autres que dans la soumission et le garde-à-vous. La journaliste est au contraire sûre d'elle, le doute ne l'effleure pas et elle n'hésite pas à se mettre dans la zone de turbulence du magnat écossais, l'idée du scoop à tout prix la menant par le bout du nez.
Le roman se construit peu à peu autour de la quête de personnages disparus « Sans laisser de traces » en 1984, lors de la grande grève. Le voile se lève avec habileté. Et il est difficile de reposer le livre avant de l'avoir terminé. Un roman idéal pour les vacances.
« Sans laisser de traces » de Val Mac Dermid
Edition Flammarion —, prix : 21 €
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