San Francisco la diverse

Berceau du mouvement hippie et haut lieu du mouvement « gay », San Francisco est la ville où tout le monde à envie de s'installer. Ville à taille humaine, où l'on peut circuler à pied, atmosphère des années 50 avec son célèbre « cable car », ambiance détendue dans les bars et, au contraire, déchaînée dans les pubs, c'est la ville que tout le monde adore.

San Francisco en 24 heures chrono

Que voir à San Francisco ?

12h00. Arrivée à l'aéroport international de San Francisco. Avec Julo, on pourrait prendre le réseau ferroviaire ou un bus. Mais, trop fatigués après 12 heures de vol, le taxi à 40 dollars, c'est pas mal.

13h00. Treize Kms plus loin, nous sommes allongés sur un lit king size, au moins deux mètres de largeur, un matelas de 40 cm d'épaisseur. Hôtel King Georges (243 Manson street, 40 dollars par personne la nuit) dans le quartier de Union Square. Concentration de magasins (Saks, Macy's, Bloomedale...), hôtels, restaurants et théâtre, Union Square est l'un des quartiers les plus touristiques. Parfait.

15h00. Non, il ne faut pas dormir même s'il est 23h à Paris. Achat du San Francisco Chronicle, le quotidien le plus important de la Californie. Pour ce soir, je choisis l'Opéra. Julo fait un peu la gueule. Il n'aime pas le classique. Il est vite rassuré, il existe plein de bars avec des concerts de rock (Pink, 2925 16th Street).

15h30. En bon touriste, nous prenons le fameux cable-car, tramway à traction par câble. Direction le port. Agréable moyen pour visiter la ville. Nous traversons les quartiers chinois et russe. Ce dernier, résidentiel, est connu pour son tronçon sinueux de Lombard Street et ses dénivelés à presque 30%.

16h00. Le port nommé Fisherman's Wharf : pas d'intérêt sauf pour se rendre en bateau à la prison d'Alcatraz et découvrir la baie de San Francisco.

17h30. Puisque nous ne sommes pas très loin, autant se rendre à la symbolique Coît tower, qui trône sur Telegraph III. Jolie vue sur la ville et la baie.

19h00. J'ai faim. Sur le carré d'herbe du Washington Square, les Franciscains profitent du dernier rayon de soleil. Le Mama's ( 1701 Stockton Street ) : délicieux sandwich ultra frais.

20h30. Après discussion, on s'en va au Roxie (3117 16 th street) qui est un vieux cinoche reconverti en salle d'art et d'essai.

23h00. Retour à l'hôtel. Ronflements immédiats.

4h00. J'ai faim. Avec le décalage horaire, rien à faire. Julo se réveille aussi. Il est affamé. J'avais remarqué en face de l'hôtel une brasserie ouverte 24h/24h. le Pinecrest restaurant (401 Geary Street).

4h15. Quatre gigantesques pancakes avec œ,ufs et saucisses (15 dollars) et jus de café. C'est roboratif, étouffe chrétien et idéal pour ne plus bouger. On se recouche.

8h00. Re-debout pour un petit déjeuner plus léger. Dans une coffee shop : café, salade de fruits fraîche.

8h30 direction le Golden Gate par bus. Un brouillard bien réel rend ce pont rouge presque irréel.

9h30. A l'ouest de la ville, se trouvent les grands parcs bordés par les maisons victoriennes. Idéal pour se reposer, faire du vélo en famille et se dépayser dans le jardin japonais au centre du Golden Gate park.

11h30. Après le quartier résidentiel qui borde le parc, nous parcourons les quartiers Hippie, Haight-Ashbury Street et Gay, quartier Castro, mais également Noe Valley, Diamond Heights, Bernal Heights, Potrero Hill, Haight-Ashbury, Hayes Valley, et Twin Peaks.

13h00. J'ai envie d'un énorme hamburger, ce qui n'est pas pour déplaire à Julo qui en mangerait matin, midi et soir. Lori's dinner (149 Powel Street), restaurant aux banquettes en formica rouge. Une ambiance volontairement année 50 et musique dédiée au rock des fifties'.

15h00. Nous hésitons : se baigner dans le Pacifique ou visiter un musée. Se baigner (plages publiques : Backer Beach, Ocean Beach...) semble périlleux, selon les dires. Eaux froides et courants dangereux auront raison de notre choix : direction le musée. Nous en avons repéré plusieurs : le palace de la légion d'honneur, l'académie des sciences, le musée des arts asiatiques, le San Francisco art muséum, le musée d'art moderne, le musée maritime. Je choisi le musée d'art moderne qui présente au 1er étage Pollock, Matisse, Klee, Duchamps et 2e et 3e des expositions temporaires de photographes. contemporains.

17h00. c'est la sortie des cols blancs du quartier de Soma. On se croirait presque à New-York avec des gratte-ciel culminant à plus de 300 mètres.

17h30, l'heure du goûter. Au dernier étage de Bloomigdale : the factory cheese cake. Du traditionnel au plus original, plus de 50 variétés d'énormes gâteaux à déguster sur une terasse lorsque le temps le permet. Revigorer, je veux passer aux choses sérieuses : le shopping. Et quelle chance les magasins sont ouverts en nocturne jusquà 22H. Julo préfère regarder un match de foot américain dans le pub, le Bus stop (1901 Union Street).

21h00. On a l'embarras du choix pour dîner : hamburger, chinois, thaî, indien, italien, japonais. Je choisis le restaurant le plus romantique : the Stinking Rose (325 Columbus avenue). Concept : tout est à base d'ail, même les glaces !

22h30. Et pour finir en beauté, Julo nous offre une nuit dans un palace, le très chic Sir Francis Drake hotel (450 Powell street). Prévoir entre 150 et 350 dollars.

 

 

 

 

 

En route pour des lectures

- Sur la routede Jack Kerouac, éd. folio
C'est le récit des errances de l'auteur (Jack Kerouac porte le pseudonyme de Sal Paradise) sur les routes américaines. Voyageant en auto-stop, logeant chez qui l'accepte, partageant femmes et alcool avec des amis d'un jour, Kerouac s'abandonne à la loi du hasard, à la recherche d'une fraternité réelle. Sur la route est le compte rendu de cette quête, de ses moments d'euphorie, mais aussi de ses passages à vide et ses échecs.

- Chronique de San Francisco de Armistead Maupin, éd. 10/18
nous plonge au cœ,ur de San Francisco, symbole des révolutions sexuelles et des mœ,urs à travers les frasques de personnages qui vivent, mènent ou subissent ces révolutions.

- San Francisco 1965-1970, les années psychédéliques de Barney Hoskyns, éd. Castor Astrall
Ce livre explore la scène rock du San Francisco des Sixties : rock psychédélique avec Jefferson Airplane, Janis Joplin, musique « garage » et hippie qui trouvera son apogée lors des festivals de Monterey et de Woodstock.

- San Francisco vu du ciel de Antonio Attini et Fabrizio Guglielmini, éd. White Star
Dans la lignée de sa collection, le dernier ouvrage grand format des éditions White Star propose un aperçu de la ville de San Francisco.
Le plus souvent en pleine page, voire en double page, les photographies sont une invitation au voyage, un périple dont le texte serait le guide.

Par Laure Menanteau

 

 

Infos pratiques

Vols directs Air France
- Coût à partir de 400 €, mais compter entre 800 et 1200 € en haute saison

Formalités d'entrée aux Etats-Unis
- Passeport biométrique en cours de validité
- Billet de retour obligatoire
- Pas de vaccination obligatoire

Portrait de admin

A voir aussi

Tags

Ajouter un commentaire