Risban à Dunkerque (Nord)

Construit dans un port, à proximité du centre-ville, le phare Risban de Dunkerque était considéré comme un paradis par les gardiens de phare. Ce phare, le plus septentrional de France, les acccueillait en fin de carrière. Une vraie récompense. Son classement date de 2011.

Phare de Risban

Edifié en 1843 à l'ancien emplacement du Fort Risban,

*construit par Vauban
duquel il tire son nom, la construction du phare s'est déroulée dans le cadre du plan de signalisation maritime mené par Rossel

*capitaine
et Fresnel.

*physicien

D'abord alimenté en huile végétale, puis minérale, le phare sera l'un des premiers à être électrifié en 1885.

Sévèrement touché par les bombardements allemands lors de la 2de Guerre Mondiale, le phare fût réparé en 1946 et restauré en 1992. Il n'est plus gardienné.

Pour les gardiens de phares autrefois, Dunkerque était appelé un «paradis». Sa situation, proche de la ville, facilitait une 'vie normale'. L'appellation est à comparer avec les phares installés dans les îles, qui étaient qualifiés de «purgatoire». Quant à «l'enfer», le dénominatif était réservé aux bâtiments construits en pleine mer.

Le fût blanc et noir du phare culmine à 63 mètres. La tour cylindrique fait 3,90 m de diamètre. Elle dispose d'un jardin, de deux logements, d'un grenier et d'une cave. Les bustes d'Augustin Fresnel et Charles-François Beautemps-Beaupré

*ingénieur
trônent à l'intérieur du phare, qui a été automatisé en 1885. Le feu à 2 éclats blancs de 10 secondes porte à 28 miles. L'escalier comporte 276 marches.

Par Victoria Bricka