Rencontre avec Miss Delphine de France

Du charme, du chien, un sacré tempérament et les longues jambes bien sur terre. Rencontre avec l'espiègle Delphine Wespiser Miss France 2012



Une sympathique soirée organisée par la Maison de l'Alsace à Paris au salon de thé Angelina -dont le chef pâtissier Sébastien Bauer est Alsacien lui aussi- réunissait les trois dernières Miss France made in Alsace.

Je ne suis pas a priori fan de ce genre de fiestas mais j'ai pensé intéressant de voir les regards que les uns et les autres pouvaient porter à une jeune femme portée au rang d'icône d'une certaine féminité. Je n'ai pas perdu mon temps.

On était entre Alsaciens, donc sans chichis et comme je le prévoyais l'assistance comptait beaucoup d'hommes. A noter que la plupart des élus qui, pour la circonstance ont réussi à se libérer, sont venus avec leur femme... Avant tout de même de se faire tirer le portrait en solo avec la très souriante Delphine. Comme elle est grande, il fallait parfois rentrer un peu les abdos et bomber le torse.
Les femmes quant à elles ne semblaient pas trop enclines à poser à ses côtés, parce qu'à comparer, bien sûr, y a pas photo !

Côté masculin garder un comportement naturel semblait un peu difficile. Certains s'avançaient vers la belle rousse avec des yeux de petit garçon rêvant de posséder un cadeau de prix. D'autres ont pris le pari de lui parler comme à leur fille voire leur petite-fille, ça décomplexe tout de suite. D'autres se masquaient derrière leur dignité d'élu fier d'un nouveau fleuron régional promu au rang national.

Delphine Wespiser, espiègle Miss France (photo ED)


Il faut dire que notre Miss se prêtait avec souplesse à tout. Fichu métier me suis-je dit. Au bout de combien de sourires-photo craque-t-on lui ai-je demandé, voyant qu'au bout d'une heure elle n'avait pas encore réussi à avaler une bouchée des mets pourtant délicieux préparés par Sébastien Bauer ? La réponse fuse aussi espiègle que la jeune femme : « mais voyons une Miss ça ne craque jamais ». Soit. Est-ce que le titre de Miss France avec tout le show médiatique qui l'entoure à changé le regard qu'elle porte sur elle-même ? « Pas tellement sur ce que je suis vraiment mais je suis consciente de toujours devoir être au top. Avant, prendre deux kilos ne m'angoissait pas. Aujourd'hui j'ai finalement un peu plus de complexes et aussi plus de pression par rapport à mon physique ».
J'ai voulu savoir aussi si le regard des femmes sur elle avait changé ? « Oui, plutôt en mieux. Elles étaient plus distantes avant. Aujourd'hui elles viennent plus vers moi, me parlent, me disent que je suis jolie ». Et les hommes ? La voici qui sourit, parfaitement décontractée sur la question « le regard des hommes ? Il n'a pas changé. Toujours le même, de complicité, de convoitise... avec peut-être un peu plus de timidité peut-être ».

Pas bégueule pour deux sous, Miss France a joyeusement posé sur sa tête la coiffe traditionnelle alsacienne qui lui a été offerte et n'était sa haute taille et son écharpe Miss France, elle pouvait se fondre sans hésitation dans la masse des invités.

Par Evelyne Dreyfus

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