Rencontre avec Marie Vaubougeix, photographe

Marie Vaubougeix rend hommage à Helmut Newton. En ce début d'automne 2012, elle expose à Toulouse sa série de photos 'Tribute to Helmut'. Agée de 29 ans, la jeune photographe raconte ses débuts et son parcours dans la photo.


Marie Vaubougeix


Entre le 15 septembre et le 7 octobre vous participez au Festival Manifesto à Toulouse.
Vous-même vous exposez

*au restaurant la Gaité
une série de photos intitulée « Tribute to Helmut » en hommage au célèbre photographe, dont l'œ,uvre a été exposée au Grand Palais à Paris au printemps dernier.
Que pourra-t-on y voir ?


J'expose une série en noir et blanc uniquement, le format de mes photos est 60/70. Elles ont été prises avec un appareil photo numérique mais sont imprimées en argentique sur toile.

Pourquoi Newton ?

Je suis une grande fan d'Helmut Newton, tant pour ses photos que pour sa personnalité. Ses images me parlent, me donnent de l'émotion. Il a une manière de faire de la photo de mode différente, il ose. Ses photos dégagent de la sensualité, à la limite de la vulgarité. Peu sensible à la critique, il était excentrique et spontané.

Vous avez choisi cette photo comme étant votre préférée. Pourquoi ?

Image extraite de l'exposition 'Helmut to Newton'


C'est une photo que j'affectionne car il y a un vrai travail de recherche, mené avec l'ensemble de l'équipe. Il y a toute une ambiance, un cadre particulier, une scène provocante qui laisse aussi beaucoup de mystère... J'aime beaucoup les photos mises en scène, avec une cohésion d'histoire. Le photographe est là pour laisser libre imagination à son public, un peu comme une peinture qu'on admire.

Comment êtes-vous arrivée à la photographie ?

Ma profession ? Je suis infirmière. Ou je l'étais jusqu'à une date toute récente. Je sentais que si je ne quittais pas maintenant mon emploi, je ne le ferai jamais.

Je pratique la photo comme passion depuis plus de quatre ans.

J'étais aussi mannequin. C'est dans ce cadre que j'ai rencontré des photographes et que j'ai eu envie de tenir un appareil photo. Ma première découverte de la photo remonte à mon adolescence, quand j'ai participé à un club de photo argentique.

J'ai eu la chance d'être formée par Stéfan Bourson, qui est mon meilleur ami.

Cela change-t-il quelque chose d'être une femme dans votre métier ?

Oui, c'est plus compliqué d'être reconnue, parce qu'on est plus facilement critiquée. C'est un milieu assez «macho» et la concurrence est rude.
Etre féminine et souriante, ça aide pour les démarches commerciales. Il y a de la place pour tout le monde dans ce métier. Les clients changent, et veulent évoluer avec de nouveaux photographes.

Site de Marie Vaubougeix

Par Victoria Bricka
Portrait de admin

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