Pommes à saisir

Pink Lady, pomme du Limousin AOP : 2 belles variétés

La pomme du Limousin AOP, la Pink Lady : deux belles variétés de pommes à acheter sur vos étals dès le mois d'octobre. Apprenez à les reconnaître.

La pomme d'or du Limousin

Croquante, juteuse, équilibrée en sucre et en acide, la pomme du Limousin est une variété de Golden qui s'est installée dans ce pays. C'est la seule pomme en France à avoir obtenu cette distinction, car elle répond à l'exigent cahier des charges de l'AOP, à savoir une zone géographique délimitée ( 300 communes de moyenne altitude au sous sol cristallin), un savoir-faire développé par les 4 coopératives fruitières et les 320 arboriculteurs (conservation, tri, rendements limités). Au final, 100 000 tonnes de pommes récoltées sur 4 départements (Creuse, Dordogne, Haute Vienne et Corrèze) peuvent prétendre à cette appellation et une route de cette pomme limousine a même été créée.

Vous la reconnaîtrez facilement à sa belle couleur jaune légèrement ensoleillée par endroits et à son sticker « aop pomme du Limousin ». Pour la cuisiner, après l'ouvrage de Charlou Reynal, un récent livre « Cuisinez la Pomme du Limousin AOP » de Michèle Villemur vient de sortir. Place à une salade thaï au bœ,uf et pommes, à un aspic merlan fumé pomme aneth, à un porc tandoori palets de pommes, à un cheese cake pomme et thé vert matcha.

Aussi rouge que celle de Blanche Neige

Reconnaissable à son sticker rose en forme de cœ,ur, la Pink Lady arrive plutôt vers novembre sur les comptoirs. Elle est de forme parfaitement arrondie et sa robe bicolore présente au moins 40 % de rose vif à rouge. Elle est produite en Val de Loire, Sud-Est, Sud-Ouest et à sa fermeté s'ajoute un taux de sucre minimum requis (+ de 13 %). C'est depuis 1994 qu'elle est mise en valeur, un groupe de producteurs étant tombé amoureux de sa belle esthétique.



Cette pomme là se marie avec les fromages forts type bleu, Parmesan, chèvre sec et elle se cuisine autour de boudin, de gibier et de foie gras chauds.

En GMS et chez le fruitier.

Par Marie Laure de Vienne