Phare d'Eckmuhl à Penmarc'h (Finistère)

Le phare d'Eckmulh, à Penmarc'h, un des plus hauts de France est également l'un des monuments les plus visités du Finistère. Construit dans un endroit réputé pour sa dangerosité, il se singularise par une porte en acajou et d'autres éléments de décoration demandés par la marquise d'Eckmuhl.

Penmarc'h, Bretagne. La commune comptait deux phares nommé pour l'un la Vieille et sobrement pour l'autrele Phare de Penmarc'h.

Mais devant l'impossibilité de rehausser ce dernier (haut de 40 mètres), la construction d'un troisième phare fut décidée en 1890. Il a été financé grâce à l'héritage de la marquise d'Eckmuhl, qui avait voulu ériger un phare en l'honneur de son père, le Prince d'Eckmuhl

*le maréchal Louis Nicolas Davout, duc d'Auerstaedt, devenu prince après la bataille d'Eckmuhl
. Selon ses desirata, il fut décoré par Paul Marbeau

*architecte
. Les soldats allemands l'occupèrent de 1940 à 1944.

Situé dans une cour rectangulaire, le phare de 60 mètres de haut est constitué d'une base, d'un soubassement, et d'un socle carrés qui font 13,39 mètres de hauteur. De granit de Kersanton, et de chêne huilé

*pour les onze fenêtres
, il faut gravir 307 marches pour accéder à la lanterne. La porte en acajou contient du bronze et du cuivre. Le campanile contient une statue en bronze du Prince d'Eckmuhl. La lanterne éclaire à 25 milles et le feu est à 1 éclat blanc toutes les 5 secondes.
Le phare, qui logeait auparavant 6 gardiens, a été automatisé en 2007.

Par Victoria Bricka